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8 HARALAMBIE MIHAESCU 4

conelusions de caractóre gśnśral, lesąuelles sont tout aussi nścessaires aux śtudes romanes qu’a celles de balkanologie. Selon lui, les ślśments latins de la langue albanaise oecupent une position intermśdiaire entre ceui du roumain et ceni du dalmate; les ancetres des Albanais ont entre-tenu des rapports aussi bien avec 1’intdrieur du continent qu’avec la mer Adriatique et 1’influenee de Korne a durś plus de sept sićcles, entre le IIe siacie avant notre óre et 1’śtablissement dśfinitif des Slaves dans le Sud-Est de 1’Europe.

Les divergences entre les śrudits qui se sont occupós des ślóments latins de 1’albanais sont dues a l’insuffisance des matóriaui et des instru-ments de travail dont on dispose, ainsi qu’a la connaissance encore rela-tivement faible du processus de romanisation des territoires flanquśs par l’Adriatique et le Pont Euiin. C’est ce qui nous pousse a reprendre 1’eia-men de Pensemble du lexique albanais d’origine latine afin d’en obtenir un supplśment de prócision dans le domaine de la stratigraphie et a propos de certaines questions de chronologie.

Le caractóre archaique de 1’ólćment latin de 1’albanais a ótó mis en lumióre d’abord par W. Meyer-Lubke. Sa conclusion ótait qu’il reprósen-tait un stade linguistique plus ancien que n’importe laquelle des langues romanes. En revanche — selon lui — les parallólismes dans le domaine de la phonótique entre 1’albanais et le roumain apparaissent bien plus faiblement qu’on ne l’avait cru auparayant, alors que les diffórences sont considórables 2*. Le maintien inaltórś des groupes ce, ci du latin dans les langues albanaise, dalmate et sardę du centre a ótd considśró comme une preuye de haute anciennetś par Mai Leopold Wagner aussi, non qu’il aurait eiistó entre ces deui langues des liens directs et prolongós, mais elles se seraient dćyeloppśes dans des rśgions relatiyement isolśes et ont con-servś certains traits archaiques qui n’ont pas subsistó dans d’autres langues romanes 25. Eqrem ęabej a attirś Pattention que le neutre latin s’est conservś en albanais : ce qui constitue śgalement une preuve que 1’influ-ence latine a commencś de bonne heure, śtant donnś que dans le latin tardif

24 W. Meyer-Lubke, Rumanisch, Romanisch, Albanesisch, «Mitteilungen des ruma-nischen Instituts an der Universitat Wien », I, 1914, p. 1—43. P. 32: « Danach stellt... das lateinische Element im Albanesischen einen alteren Sprachzustand dar, ais irgendeine der ro-manischen Sprachen *; p. 42 : «Diese Zusammenhange im Lautsystem zwischen Albanesisch und Rumanisch erscheinen danach viel geringer ais man fruher angenommen hatte : sie be-schranken sich auf den namlichen Rhythmus und auf die Nasalvokale... Daneben stehen nun groBe Yerschiedenheiten ».

26 M.-L. Wagner, « Literaturblatt fur germanische und romanische Philologie », XXXIX, 1918, col. 126—132 ; La lingua sarda. Storia, spirito e forma, Bern, 1951, p. 115 : « Le concordan-ze... non provano nulla per Tesistenza di rapporti diretti..., ma sono, nelle due regioni, residui di uno strato lessicale arcaico il cui centro di irradiazionc sari stata la latmiti delTItalia meri-dionale >.



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