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306 NOT1CES BIBLIOGRAPHIQUES 4

VRANOUSSIS, ERA, L., Lc mont des Kelba. Notę sur un passage d’Anne Comnfcne (V. 5,3).

Extrait des Mtlangts G. OSTROGORSKY, t. II, Belgrade, 1964, p. 659 — 664.

II y a trois ans, Era Vranoussis a expbque dans un savant article un passage de UAltxiadt d'Anue Comnfcne, en prouvant que « Ko|it<jxopTy)ę > n'etait pas un nom propre, comme ront pense tous les histonens et tous les byzantmologues, mais une fonction de Tappareil admims-tratif de 1’Empire byzantm r xó(ztę <t7ję> xópT7qę

Cette fois-ci, dans l'article dont nous nous occupons, 1'auteur explique un autre passage obscur de U Altxiadt. Annę Comnfcne, racontant l'expedition de son pere k Lanssa (1083) contrę les Normands, dit: 8ieX&d>v Sta tou pouvou tćov KeXXtcov... (en traversant le mont des Kellia —) Comme ii n'existe pas de nos jours dans la region de Tliessalie une montagne du nom de « Kellia t, 1'auteur se propose de localiser et d’identifier cette montagne.

II jćsulte du passage de YAlcxiadc que la montagne dont il s'agit se trouve pres de la ville de Lanssa. L'auteur emet la supposition que le mont des Kellia ne peut etre quc l'une des trois montagnes: Olympe, Kissavos ou Pebon. En excluant TOlympe et Kissavos, mon-tagnes bien connues avec leurs noms anciens et nouveaux, 1'auteur dinge toute son attention vers le mont Pćlion. A la suitę des recherches faites dans ce sens, Era Vranoussis, basee sur des documents, a prouvć que le «mont des Kelba » n'est autre que le mont Pelion. Cette montagne portait ce nom k l'epoque d'Alexis Comnene a cause des cellules d’ermites dont elle etait par-semee. Lorsque, plus tard, les ermites se sont groupćs en monastfcres, le mont Pćlion a pcrdu son nom de «des Kellia ». Le papę Innocent III, dans une lettre datće de 1209, ne parle plus du i mont des Kelba i, mais de « monasteni Kelbae &.

Au Moyen Age, le mont Pćlion se nommait opoę Tiję Zayopaę. L^ticle d’Era \ra-noussis est le bienvenu. Les byzantmologues et les gćographes n’auront plus aucune incertitude quant k Pexpression tou 6ouvou tcov KeXXto>v, une dćnomination ancienne et de courte durće du mont Pćbon.

A. Cr.

COUMARIANOU, CATHERINE, N£a OTOt/eta ytA tóv Kci>vaTavrivo STa^dT*) [De nouvcaux ćlćments sur Constantin Stamati]. « 'Epayicrr^ę •, Athfcnes, I^r® annee, l^Cr fasc., 1963, p. 13-22.

Constantin Stamati est un personnage qui a eu beaucoup dc rclations avec les pays roumains. II a mSme ete nomme consul de France k Bucaicst, mais U n'a pu occuper ce poste, la Porte n’ayant pas donnę son agrćment sous prćtexte qu'il ćtait raia.

Catherine Coumarianou, prćparant une monographie sur Daniil Philippide, a compulse les archives franęaises qui s'y rapportaient, et, en menie temps qu^,clle etudiait les matenaux concernant Philippide, elle a recueilb des informations inćdites sur Constantin Stamati, avec leąuel le premier s^tait U6 d’amitić depuis leur jeunesse, lorsqu^,ils faisaient des etudes dans la capi tale franęaise.

Les documents dont 1'auteur extrait les informations se rapportant a Stamati couvrent la periode aliant de 1'annee 1801, lorsque celui-ci fut nomme consul k Civitavecchia (avril 1801), k Fannće 1817.

L'auteur, apres avoir indiquć le nom de ceux qui ont etudić ]usqu'a present la vie et‘ l'activitć de Stamati et les publications qui contiennent des informations sur lui, arrive k la conclusion que les ćtrangers ont attires par son activite plus que les Grecs. La chosc est