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232 CHOLŚRA

travail bacteriologiąuc sur lc cholera, des suspensions convenablement chauffćes des cultures a examiner, ou de prćparer des sćrums en immuni-sant ranimal par des cultures chauffees, dc faęon que ces serums soient excmpts d^agglutinines H. II recommanda aussi, a justc titre, de fournir avec les sćrums, pour les ćpreuve$ tćmoins, des subeultures des souches utili-sees.

Abdoosh (1932), examinant 22 souches de vibrion$ choleriąues authen-tiąues, 6 souches etiąuetćes El Tor ainsi que trois autres souches « para-choleriąues», et 24 vibrions pseudo-cholóriques_v a trouvć qu’aucun des vibrions p$eudo-cholćriques ne possćdait le mćnie antigene somatiąue que F. cholerae. Cependant, trois des souches ćtiąuetees El Tor avaient le mćme antigene thermostable et aussi le mćme antigene thermolabile que les vibrion$ choleriąues non hemolytiąues classiąues, tandis qu’une autre ćtait agglutinee par le sćrum choleriąue H-fO, mais non par le serum choleriąue O, A ce sujet, Abdoosh recommanda, comme essentiel, « de limiter le ternie ⁴ El Tor ’ au groupe de vibrions qui partagent avec V. cholerae ces deux antigćnes, mais qui en diflferent parce ąu^emolytiąues ».

Outre la souche dite El Tor precitee, deux des vibrions pseudo-choleriąues etaient agglutinćs k Tćtat vivant par le sćrum choleriąue H-j-O, mais elles ne Fetaient plus lorsqu’elles avaient ete chauffćes deux heures k 10CFC C’e$t pourquoi, Abdoosh conclut que Fantigćne thermostable de F. cholerae etait « strictement specifiąue » de ce microbe et des vibrions El Tor sensu stricto* Toutefois, quelques vibrions pseudo-choleriąues, bien ąue diffćrant par leurs antigenes somatiques, pouvaient etre apparentes aux vibrions choleriąues en vertu de leur antigćne thermolabile*

Gohar (I932b) qui avait examine 45 souches choleriąues et pseudo-choleriąues, soutint au contraire que les relations de ces derniers avec V. cholerae «pouvaient se rapporter k Pun comme a Tautre antigćne». Aussi, k son avi$, des tests d’absorption seraient nccessaires, cn plus des tests d’agglutination, en consideration du fait que les souches pseudo-choleriąues possedant les memes antigćnes ąue F* cholerae ne pourraient pas saturer tous les anticorps d’un serum anticholeriąue.

Cependant, Pimportance de 1’agglutination O pour le diagnostic bacteriologiąue du cholera fut k nouveau soulignće par Taylor (1934) et White (1934a) dans des rapports adresses a FOffice International d’Hygićne Publiąue pour repondre k une enąuete sur la prćparation de serums agglu-tinants standard pour le diagnostic. Les ob$ervations rapportees k ce sujet par Taylor indiąuent ąue les souches choleriąues lisses pouvaient ćtre diagnostiąuees au mieux au moyen des suspensions chauftees de ces microbes. Quant a White, il soutenait que:

« L/identification de V. cholerae depend, en fait, des agglutinines O, et il parait neces-saire d*envisager Topportunitó de pratiąuer les tests du diagnostic avec un serum O pur; c'est-&-dire avec un serum prćpare par rinjcction d^łun vaccin chaufife a 100°, ou d’une souche spontanement depourvue d^łantigćne flagellaire. f> [Trąd.]