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318 CHOLĆRA

(1948b), Febullition prolongee n'exerce aucune influence sur lc pouvoir immunogeniąue des antigłnes choleriąues.

Malgre ces observation$, la tendance generale est d’employer, pour la sterilisation des germes par la chaleur dans la fabricatioa actuelle des vaccins cholćriąues, des temperatures infórieures m£me a celle de 56°C qu’avait recommandee Kolie en 1896. Haffkine (1913) qui, vers 1911, avait commence k utiliser des vaccin$ choleriąues tues, avait recours pour leur preparation a une exposition a 50°C seulement, mais ce procedć s’aceompagnait de Faddition de 0,5% de phenol. Cependant, d’une maniere generale, on a appliąue des temperatures de 53° a 54°C pendant une heure. Pratiąuee avec soin, cette methode donnę des resultats enttórement valable$, notamment lorsąue, selon la pratiąue genćralement adoptee, on ajoute du phśnol a la concentration finale de 0,5 %, dts que les premiers echantillons ont ete preleves pour contróler la sterilite des melanges.

Hetsch (1928) et Harvey (1929) precisent que plusieurs chercheurs ont recommande diverses methodes de sterilisation des vaccins cultives sur gćlose par addition d*anti$eptiques pour remplacer la chaleur. Les substances employees etaient — outre le phenol a 0,5 % — le chloroforme, Fether, le formol, le glycerol, Facide chlorhydriąue, la ąuinine. Singer, Wei & Hoa (1948 b) ont constate qu’un vaccin tue par Falcool etait aussi satisfaisant que les vaccins tues par la chaleur ou par toul autre procede.

Un essai d Application du phenol k 0,5% fut fait des le debul des travaux de Haffkine, qui pensait diminuer ainsi la virulence des souches choleriąues en vue de la preparation de son « virus faible*. Hetsch (1912) indiąue, toute-fois, que dAutres chercheurs noterent bientdt que cet agent chimique exeręait un effet plutot stćrilisant ąuAttenuant. Par la suitę, de nombreux travailleurs ont retire un grand avantage de la methode de sterilisation des vaccins choleriąues par le phenol seul: notamment au Japon (voir Takano et ses coltegues, 1926) ou ce procede est encore largement utilise. Le Comite eonsultatif de Flndian Research Fund Association eite par Taylor (1941) a recommande, a ce sujet, que:

«Les vibrions devraient 6tre tu£$ par addition aux suspensions de 1 % de phćnoJ, sans exposition a la chaleur. La ąuantitó de phenol peut £tre rćduite k 0*5% pour la livraison du vaccin finale [Trąd.]

Si Fon en excepte le formol qui, nous le noterons plus bas, a dtć largement utilise pour la stćrilisation, non seulement des vaccins cultives sur gelose, mais encorc dAutres types de vaccins choleriąues, les autres agents chimiąues precites n\>nt pas fait Fobjet d*un emploi courant dans la fabrication de ces vaccms.

4) Mćthodes de standardisation. Lorsqu’il introduisit la methode de Fimmunisation choleriąue par les vaccins cultivć$ sur gdlose, Kolie (1897) avait recommande qu’ils contiennent, par millilitre, une ansę «normale» de 2 mg d*une culture recente en masse. Pour sAssurer de cette dose standard,