PROBLHMES D'IMMUNOLOGIE 325
ratifs, Fexposition a la lumiere n’exerce pas d'influence sur les variation$ de Fopacite mais qu'elle altere la couleur des echantillons on leur doimant une teinte brune.
Bień que les nombreuses observations faites, au moment de la premróre guerre mondiale en Europę, sur les ąualirós de conservation des vaccins cholćriąues, ne soient pas toujours enttórement comparables, ćtant donnć les mćthodes differentes de próparation et d’ćpreuves, on peut en deduire que, dans Fopinion de la majorite des auteurs, le magasinage, pendant des periodes d’un an ou mSme davantage, ne cause pas de perte de la puis-sance des vaccins. Neanmoins, Hetsch (1928), lorsqu,ilcommentecesobser-vations, considóre comrae peu recommandable d’utiliser des produits vieux de six mois k un an, 11 soutient, d’autre part, que les vaccins choleriąues, conserves en magasin pendant 3-5 semaines, produisent chez Fhomme des reactions moins prononcees que ceux que Ton utilise dds leur próparation.
En vue d’etablir si la politique} adoptee au dćbut dans Flnde, qui tendait k desapprouver Futilisation des vaccins choleriques apres un stockage de six mois, etait justifióe, Maitra & Ahuja (1932) ont injecte a des lapins un vaccin qui avait ete gardę, pendant une annee, soit k 37°C, soit en glaciere a 4°C, et ils ont determine les titres des agglutinines des serums de ces ani-maux. Une analyse des resultats montre que
«une temperaturę de 37°C ne produit aucune detćrioratton appreciable du pouvoir agglutinogfcne des yaccins. Le titre agglutinant d'un vaccin fraichement preparó — admi-nistró au cours de la semaine de sa preparation — est k peu pres le meme que celui d’un vaccin stocke pendant un an dans les eonditions dłexp6rienęe precitees. »>
Bień que la conservation en glaciere se soit montróe plus efficace que le maintien a Fetuve, il s'avere inutile de prendre des precautions speciales pour la preservation des vaecins choleriques, pendant des periodes inferieures a une annće, a des temperatures n’excedant pas 37°C Dans ces eonditions, la possibilitó d'une prolongation du delai d^utilisation de ces vaccins jusqu'a 12 mois parait devoir $tre serieusement envi$agee.
Un temoignage qui, non seulement confirme, mais amplifie encore ces experiences, a ete foumi par Taylor, Ahuja & Singh (1936), qui ont fait une serie de tests de protection,chez des cobayes, avec un vaccincholerique pheni-que; les tests ont ete pratiques aussitót aprós la fabrication d*une part, et aprós un magasinage de duree variable d’autre part. On a constate que
«le$ vaccin$ conserv£s ju$qu*& deux ans dans les plaines de llnde, et expos£$ & des temperatures torrides de 44*C (111°F) ou plus, donnent une protection pratiquement egale a celle des vacctn$ fraichement próparćs». [Trąd.]
Desormais, autant que Fon puisse appliquer k la vaccination humaine les donnćes fournies par ces experiences, il semble licite de prolonger considćrabłement la periode de magasinage de six mois du vaccin chol6-rique, meme si Fon ne dispose pas de facilitós de conservation k basse tempćrature.