2-2-S-2-2) Abondances des especes a la senne toumante
Une ACP portant sur les abondances des trente principales especes (fig. 4-18)
isole sur l'axe 1 (34,2% de 1'inertie totale) les especes dominantes en nombre, telles
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Ilisha africana, Chloroscombrus chrysurus, Sardinella maderensis, Pseudotolithns elongatus, puis Brachydeuterus auritus, Pentanemus quinquarius, Trichiurus lep tur us, Pseudotolithus
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typus. Ces especes sont nettement liees aux stations de l'aval de 1'estuaire (D3, D-4) et aux mois de janvier (Cl, C7).
Sur l'axe F2 les especes sont positionnees en fonction de leur co-occurence ; l'examen complementaire du tableau 4-III permet de preciser qu'a une extremite de l'axe 2 la presence de Psendotholitus elongatus et d'Ilisha africana n'est correlee a aucune autre espece en particulier du fait de leur ubiąuite (elles se rencontrent dans un maximum d'associations specifiques) alors qu'a 1'oppose la presence de Sardinella maderensis et de Chloroscombrus chrysurus est egalement peu correlee a celle des autres especes, mais ici du fait de leur tres forte affinite marinę.
On peut egalement considerer que sur cet axe s'exprime Tagregatiyite des especes : abondantes-ou-absentes pour celles rencontrees en bancs telles les sardinelles et les chloroscombrus, et d’une abondance tres variable dans nos captures pour Ilisha africana ou Pseudotolithus elongatus. (abondances comprises entre 1 et 3636 individus par coup; 51% des captures < 10 individus). La faible abondance totale des autres especes ne leur permettant pas d'exprimer leur eventuelle agregativite, elles seraient plutót positionnees autour de Torigine de l'axe 2.
II faut noter que cette tendance a former des bancs se rencontre chez les especes a forte affinite marinę (donc co-occurentes, donc proches dans le plan factoriel) et peut etre davantage un point d'ethologie commun qu'un critere numerique expliquant leur proximite sur l'axe 2.
Ces resultats permettent de revenir sur la difference constatee en 2-2-2-1) entre les distributions temporelles d'abondance dans les stations intra-estuariennes et dans la station extra- estuarienne (cf. fig. 4-9). Les particularites de la station marinę (maximum d'abondance en juillet, et non en janvier comme dans les autres stations) nous ont conduit a prendre en compte tous les coups de peche realises en mer, notamment ceux donnes dans le cadre de 1'etude du bras de mer de Dangara (cf. 3e partie). Ces coups de peche complementaires ont ete donnes face a 1'embouchure du Dangara, a 20 km de la Fatala et dans des conditions identiques (peche le meme jour qu'en Fatala, a la meme distance de la cóte, les variables de milieu -mesurees- etant semblables).
IV: Dynamique spatio-temporelle.
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