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LE CHOLŚRA
TABLEAU XVIII. CARACT&RES DES CULTURES S, R ET PLISSŚE
DE V. CHOLER A£ *
Culture R typique
Culture S normale
Culture plissće dśrivśe de la culture S
Aspect des co* lonies sur pla* qires de gślose.
Circulaires, peu 4le* vće$, brillante et hu* mrdes; finement gra-nuleuses sous la loupe et de trans pa ren ce o u cTopacitó yanables. Parfois les colonies peuvenl prćsenter des aspects habituelle* ment associćs k 1'ćtat R.
Gśnćralement, ne dif-ferent que peu des colonies S dans leur aspect g^nćral, au joint qu’on ne peut es identifler avec cer-■ itude par simple exa* men. Ordinairement leur surface esl plus terne et plus grossić-rement granuleuse: elles peuvent prćsen-ter une marge irrćgu* liere et aplatie. fas* pect ext6rieur n^indi-que ni I’in1en$itć ni la permanence de l'$lat R.
La colonie de 13 heu-res est petite, trśs ^1ev4e et r^fringente. Elle crotl rapidement par incubation pro-Icngće ct produit une plicalure $uperficiell$f irrćgulifere ou radiće, ou ces deux aspects ó la fois.
Opaque, jaunatre ou jaune, 1’opacite et la couleur $ont en rap* port avec ragę. Dans les plus vieifles colo* mes une couronne vitreuse ou granuleu-se peut exsuder de la marge de la colonie.
Consistance et adhćrence.
Dispersion et agglutmationen solution de Na CL
Semi-fluide, jamaic acihćrente au milieu.
Se disperse arsśment, avec peut*£tre une certaine viscositć ini* tiale.
Les suspensions den-ses en Solutions de NaCI a 1,7% peuvent montrer quelque prś-cipitation dc substan-ce visqueuse empri* sonnant quelques vi* brions.
Sćche, biillante, ja* mats adhćrente.
Se disperse aisćment en Solutions de NaCI a 0.85% ou 1.7%, mais une agglutination to* tale suil rapidement. de telle sodę que des flocons flottent dans le hquide Clair.
Visqueuse ou gśfati* neuse, adhśrente au milieu,
La ou Iturę se disperse en partie seulement et avec ditficultś.
Les vibrions, une fois disperses, sont insen* sibles au solutś salin.
* D’apr£$ Bruce Whlte (1d38>
offre une dćfense contrę des conditions defavorables et contrę Paction du serum; on a observe k plusie u rs reprises que les formes plissćes tendaient souvenł k se developper en culiures pures a partir des melanges destines aux tests bactericides sp&ifique$> et a survivre aux formes qui leur sont associees dans les cultures vieillissantes des vibrk>ns.» [Trąd.]
Les variants plisses, toutefois, ne se revelent pas plus rćsistants que les vibrion$ eholćriąues normaux lorsqu’ils sont places en Solutions salines, ou cultives en bouillon additionne d’aeide chlorhydriąue; il n’y a donc aucune raison pour supposer qu*ils puissent avoir une chance particuli&re de resister au milieu acide de Testomac de Thomme. Nćanmoins, le fait qu’ils sont plus rćsistants que les vibrions non plisses est convaincant. Eu ćgard a cela, et aussi a la tendance marquće qu’ont les cultures plissees a reyenir au type, on peut considćrer la transitión plissee comme un moyen de prolongation de la vie des souches cholćriques infectieuses, tandis que — ainsi qu'on en discutera plus loin — la degradation stable dćterminee par le passage a Tetat R concourt a rendre ces yibrions non infectieux.