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choscs; nous avona cru devoir y faire uno plus large part aux observalions grammaticalus, cn sigualantau passage les expres-sions ot les tours conlraircs aux bons u^agcs tle la langue. CYitait la, nona semblail-il, !»• meilirur nmycn dc prcvcnir ]’imique objretion sórieuse que lYm puisso oppnser a Tiutroduo-tion des auteurs ohróticns dans Penseignemont olassiquc.
Un autre procede plus radioil a ótc indufuć dans c^s derniers terrips : il consisterail a corrigor les LcxLub cux-memcs pour los renuro ouliórement conformos aux rbgles communes cxpoHÓ6& dans los grammaires.
C.eHes, Pidee de proposer a nos jounes elóves, comme sujet d’cxoroice, un latiu renumió ou de facluro moderno no nóus dóplait aucuneroenl. Nous approurcrions lort, nous dósirorions niemo qu’un bon JaliiifcLc fil pour 1’hisloire coclósiastique o o c ue Lbomond a fail pour les bommos iiłustres de Home. Mnis i fant convenir pourlant qne la lechiro du Dc viri:t, quelquo inleressanle qułelio puis>o olro, ne dispensora jamais do celle de Tile~JLive ou rlcTacile, et nul n’osera proptisor do ramener ces derniers, on les dćpouillaul. do Icurs idłotismes, au lypo ciceronion.
Cc que nous ns ferions pas pour Tacite, nous pouvon3 d’au~ tani moins le faire pour nos aulcurs chreLions que la langue do ccux-ci nłc&l point pour nous uno luugnc merle : celto langue, nous la parlons, nous pretres, lous ics jours, ct nor, óieves, dans une cerlaine mesure, la parlent avec nous.
Nous leur donnons a lirę, cl meme a apprmdre par cocur le Nouveau Testament: or les idiolismes de la langue des Peres se rencontrent a chaque pas dans nolre Vulgate latine : porte-rons-nous la main sur ce texte consacró?
Nous rócilons, el nos eieves rócitent avec nous leurs prifcres en łatin : nous deciderons-nous a ralurer la formule du signe dc la croix, qui s’ouvro par un emploi incorrect de la prepo-sition in ? Corrigerons-nous, dans la premiere invocation du Pater, ce pluriel du raot caelum, dont on ne trouve qu'un seul exemple dans Lucrece, el, au premier article du symbole des apótres, la construction Credo in Deum, dont la theologie nous fait admirer le sens pro (bud, rnais dont les dictionnaires ne nous olfrent aucun exemplo classique?
Enfin, nos elkves nous servent la messo : il nous faudra donc modifier, & leur intenlion, des YJntroibo a,d aliare Dci, co sin-gulier altare plus ćtranger oncoro a la langue classique quo le pluriel de caelum, et celto formule do Jłevangilo: In illo tcm~ porę, qui ne 8’emploio correctement, comme chacun sait, que dans le sens do « en celto circonslance critiquo ».
On le voit, le syslemo propose nous menorait bicn loin.
II nous a donc semble qu’il valait mieux rcspoclcr les textes, el que les droits dc la laliuite classiąue seraient suffisamment sauvegardes en signalant a Patlenlion du lecleur les formes de langage qui s’en ćloignont.
G’ost ce quo nou3 avons ossayó de faire dans nos annotalions.