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6conoimquc cl culturcllc des Principautćs s’il ne snffit pas dc citer Matlliicn des Myrcs, on pent y ajonter ponr Ic XVle sieclc eiicorc Oxotios (N. Stoicescn, ouvr. citć, p. 77) et lunis Kalogeras (I). M Pippidi et A. Pippidi, Un capilaine crelois an seruicc dc Michel Ic liraoc, dans les Actes du 11 le Congrćs des etndes creloises, 11, Atlićues, 1974, pp. 278 279). 11
y a en anssi Janina, toute proclie, d’ou etaient originaires les frćres Zotos et Apostolos T/.i-garas, trćs attachćs & l’cxistence de San Giorgio dei Greci. Ponr en revenir anx Gionmas, on ne sanrait oublier qnc Manos, le londatenr dc l’I£co1c dc Janina, etait le neveu d’nn riclic marchand grec de Moldavie, Leondaris Gionmas, dont le testament datę de 1642 (Ariadna Gama-riano-Cioran, Aidcs pćcnniaircs fonnues par les paijs roumains aux ecolcs grecqucst 1, RLSLL, XVII, 1, 1979, pp. 149—150). 11 serait tentant de voir en ce Leondaris un uonsni de Gionma 11. Parente on simple homonymie, cc qni est sur c’esl qnc la tradition histonqne a fini par confondre les differents porteurs de ce nom, ce qni explique le titre de ban attribue a Gionma I dans plnsieurs docnments de la fiu du XVI lc on de la premićre moitie du XVI lle.
Anlre fait qni vant dtre rclcve, Mattliieu Basarab a reęn de la Confrerie grccqnc dc Venisc, en reconnaissance de son don, six chandelicrs (ou cierges? « candeloti *, « Xap.7ra8atę ♦) ponr Ini-mćme, la princesse sa femrne et ąuatre de ses boyards, a son choix. S’y joignait le privildge, partage nniqnement avec le princc dc Moldavie et le tzar moscovite, d’ćtre inscrit sur 1’obituaire de San Giorgio. Or, voici que M. Manonssakas a rctrouvć non senlement la transcription grccąue des noins de la familie regnant de Valachic et dc ses ancetrcs mais 1’original m£me de cette listę, ecriten sluvonct portant la signatnre autographe Iw Mątew Kocioa-Ce texte, que nous prenons la libertó de reproduire d’aprćs la photo (fig 1) publiee par 1’ćditcnr, est le suivant
Po A 5A4r(ou[£]cTHIdrO r(oc]n[o] A,[d]p4 3EA\AH KAA)Co3AnAAH£HCKlH
Iw Maoch Ka Cd park io £io x h r[oc]n[o]>Kju £r© Gaeha pOA £T0 MpM?H
AhHHK)A, CTdHKd, KdpKSA, IlkplSA, wtrOCAdfd.
Mdprd, MdplA, aatko, w*, pdA^A, A«cnHHd.
LJdentification des donze noms succedant k ceux du prince et dc son epousc Helćne ne pose pas de problćmes, sinon ponr le premier. Doit-on comprendre, comme l’a fait M. Ma-noussakas, & la snggestion de D. Nastase, que tous ceux dont la menlion suit sont « de la souche de Mircea * (Mircea 1’Ancien, prince de Valachie, 1386 — 1410)? On rcconnait ensnite, alignes au hasard, les parents du prince, Dancinl et Stanca, les deux fr£res Barbul et Parvnl (ce dernicr, arri£rc-grand-pere de Danciul) et la femrne du premier, Neagoslava, puis Marga, filie de PArvul, Maria, filie de Datco et mćre de Dancinl, Datco, p£re de la prćcedentc, grand-p£re de Dancinl, et enfin Peia, qni fut le beau-pćre de Datco. Ils trouveraient ainsi leur place dans une genealogie fortement simplifiee .
[Ncagoe]
PArvul
I
Marga
Peia Barbul = Neagoslava
I
[CaleaJ = Datco
Maria = V13san
I
a
Danciul = Stanca Matthieu Basarab
Quant aux deux derniers noms, ils appartiennent probablement au couple Radn Nasturel Despina, les parents de la princesa Hćl&ne. Ce qui ćtonne un peu dans [cette listę c’est 1’absence du plus illustre aTeul de la lignće, Neagoe Basarab.
Abrćgeons ces considerations gćnealogiqucs en marge du sujet, pour signaler cncore trois lettres editćes par M. Manoussukas. Lc 12 fevrier 1647, la Confrerie revenait & la charge, rćclamant des fonds au prince de Moldavie Basile Łupu, auquel sa munificence envers le Patri-arcat de Constantinople, le Saint-Sópulcre et le Mont Athos avait assurć un renom d’ćver~