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des Rotiferes (tab. XII) ne differe pas de celle qui peuple n’im-porte ąuelle autre plagę d'une grandę oxydabilite (sur la plagę en ąuestion l’oxydabilite atteignait 53,6 ing/1 O2), Seule, 1’espece Myersina tetraglena apparaissait exclusivement dans cet habitat et ne fut retrouvee en aucun autre endroit1).
Enfin, nous devons revenir encore une fois a la ąuestion du „potamopsammon”. Aussi bien les donnees des auteurs rus-ses concernant la riviere Oka, que mes propres materiaux de la riviere Bug (tab. XIV) semblent prouver, que les sables rive-rains des fleuves sont habites par le meme ensemble de Rotiferes que les sables lacustres. Cependant il faut remarąuer, que dans les rivieres 1'hydropsammon peut se developper bien plus abondamment. Cet ensemble qui a la faculte de penetrer dans le sable des zones assez profondes, comme le prouvent certaines observations, faites sur la riviere Bug (p. 238), peut etre parti-culier et interessant. II semble probable, que certaines especes, peu nombreuses dans le lac Wigry, mais montrant un rapport plus etroit avec 1'hydropsammon (Wigrella depressa, Cephalodella remanei, Dicranophorus leptodon), trouvent justement dans les rivieres le milieu qui leur est favorable.
8, Cycle vital des Rotiferes psammiąues
pendant une periode annuelle.
(Comp. le chap. 7, partie III de ce travail, p. 218)-
En hiver, lorsąue la glace recouvre le lac, le psammon n’existe pas: plusieurs prelevements pris dans du sable inonde par un trou fait dans la glace ne contenaient que quelques re-presentants isoles de Protozoaires et de Nematodes. Quand, aux debuts d’avril, les rives du lac commencent a degeler, dans les endroits ou le degel decouvre des beines de sable inondees, 1'hydropsammon se reveille, Les premiers Rotiferes, encore peu nombreux, qui apparaissent, sont: Proales quadrangularis, Cephalodella uentripes, C. megalocephala, Synchaeła oblonga, Notholca słriała labis. La disparition de la glace sur toute la surface du