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tes du patriarchę Procopios de Constantinople 223. Papazoglou est mort en 1803 et sa donation a ótć maintenue de 1785 a 1813 224.
Les chrysobulles suivants, ómis par Alexandru Morouzi (10 aout 1793), Alexandru Ypsilanti (8 octobre 1797) 225 et Constantin Hangerli (24 jnillet 17 98 ) 226 confirment et renouvellent la subvention de 60 thalers, ainsi que les sommes peręues sur la redevance des 27 vignobles et sur le «pirpar ». Puis, les chrysobulles de Constantin Ypsilanti (12 juin 1803) 227 et de Ioan Caragea (26 juillet 1813 228) confirment autant la subvention des princes antórieurs que la donation de Hadji Dimitrios Papazoglou. Le chrysobulle d’Alexandru Soutzo du 20 octobre 1819 confirme la meme subvention 229. Ainsi, depuis le premier regne d’Alexandru Ypsilanti (1774—1782) jusqu’en 1819, les princes de Yalachie ont maintenu la subvention de 60 thalers par an, plus la somme provenant de la redevance sur le vin, accordóe a l’ócole de Patmos.
Les subventions de la Moldavie pour l’ścole de Patmos ont commencś en 1778. Le premier auteur en fut Constantin Morouzi, ainsi qu’il se plait a le souligner dans son chrysobulle : «Cette aide, c’est nous qui l’avons, le premier, offerte avec gśnćrositó h ladite ócole ». II dit encore : « ... ayant donc appris que l’ócole de Pile de Patmos, fondóe il y a long-teinps, possede une maison convenable pour les cours, approprióe a une óducation et un enseignement ininterrompus, mais manque des moyens nścessaires pour soutenir les ćleves qui sont pauvres ... nous avons rćsolu de 1’aider et de rćconforter ses ćleves, qui s’y dódient avec żele a l’śtude ...» Afin de venir en aide a ces ótudiants pauvres, le prince de Moldavie accorde a 1’ócole une subvention annuelle importante, en valeur de 700 lei, sur lesquels 340 «seront donnós aux six ótudiants les plus diligents, et le reste de 360 & six autres śtudiants, les plus pauvres et depouryus de ressources ». Le prince dćcide que cette subvention soit envoyśe chaque annće, Sans qu'il faille un chrysobulle princier de renou-yellement. Pour plus de surete. il dispose que, de Patmos, on en accuse rśception au moyen d’un rapport signó par le supórieur du monastere, le sacristain, les autres sous-prieurs, les notables et par les professeurs et les śtudiants bónóficiaires 23°. Bień qu’il eut stipulć que la subvention
223 Les lettres patentes du patriarchę se trouvent sous formę de copies & l’Acad. Houm , doc. DXCVI/111 et DCLXXXIX/28 ; elles ont etć publióes par Kallinikos Delika-nis, IIaTpiapXŁXa £yYpaęa..., p. 470—475.
224 Maria Nystazopoulou-Pelekidis et I. H. Mircea, op cii, p. 304, notę 11.
225 Arcliives de TEtat-Bucarest, ms. 34, f. 133v— 134v, Cite par Gli. Pirnu^a, p. 648. Le chrysobulle a ete pnblió par V. A. Urecliia, op. cii.t vol. VII, p. 330—331.
22€ Archives de PEtat-Bucarest, ms. 40, f. 126—127, cite par Gli. Pirnu^a, op. cii., p. 648 ; publić par V. A. Urechia, op. cit.t p. 419 — 451.
227 Publie par V. A. Urechia, op. cii., vol. VII, p 414 — 417 ; cf. ćgalement Maria Nystazopoulou-Pelekidis et I. H. Mircea, op. cit., p. 302—304.
228 Pnblić par V. A. Urechia, op. cii., vol. XA, p. 208—210, notę. Cf. Maria Nystazopoulou-Pelekidis et I. H. Mircea, op. cii., p. 305, ou il est precisć qne le chrysobulle pour Patmos est en valeur de 50 thalers, peut-etre une lecture erronće, ćtant donnć que dans la publication de V. A Urechia sa valeur est, comme pour tons les autres chrysobulles, de 60 thalers
228 Areliives de PEtat-Bucarest, ms. 93, f. 117, citć par Gli. Plrnu^a, op. cii., p. 648.
230 IPoriginal grec s’est conservć aux archives de la metropole de Moldavie, cf. Constantin Erbiccanu, Isioria Milropohei Moldouei $i Suceuei ?i a caledralei milropohlane din Ia?i, Bucure§ti, 1888, p. 35. Des copies en langue roumaine se trouyent aux Archives, de PEtat-