Impurete Nbre de Concentrotion
villes stations mo\enne
m
m
25 r 20 -
15 -
10
q
1984 1986 1988 1990 1992
1985 1987 1989 1991 1994
Figurę 1 — Evolution de la concentration q. exprimee en pg nr3 (I), et du volume d'ćmissions ;//. ex-primć en millions dc tonnes (2). des particules en suspension en Russie
1984 1986 1988 1990 1992
1985 1987 1989 1991 1994
pg nv3 (I). et du volume d*emissions m, ex-prime en millions de tonnes (2). du monoxyde
Degre de pollution atmospherique dans les villes de Federation de Russie en 1994
(pg nr3)
Particules
en suspension |
267 |
707 |
151 |
Dioxyde cle soufre |
268 |
667 |
10 |
Monoxyde de carbone 227 |
647 |
1566 | |
Dioxyde d'azote |
276 |
738 |
42 |
Oxydes cLazote |
141 |
165 |
28 |
Benzo[a]pyrene |
165 |
330 |
2.11 10 |
Les administrations territoriales du Roshy-dromet (Service hydrometeorologique russe) et leurs centres et laboratoires d’hydrometeorologie surveillent la pollution atmospherique, recueillent et traitent les donnees et redigent des docu-ments d’information qu’ils communiquent aux ser-vices gouvernementaux et autres organismes in-teresses ainsi qu’au grand public.
L’observatoire Principal de geophysique de Saint-Petersbourg assure 1'orientation methodo-logique necessaire au bon fonctionnement du reseau. II reęoit, generalise et analyse les donnees sur la pollution de l’air provenant de toutes les villes de la Federation de Russie et publie des rapports annuels de la situation en la matiere [2].
En 1993, les emissions ayant pour origine les installations industrielles et les transports rou-tiers ont ete evaluees a 43,8 millions de tonnes pour Tensemble de la Federation [3]. Les transports ferroviaires et par voie d'eau, le chauffage domestique et d’autres sources ont rejete 11 millions de tonnes de plus environ. Au cours de la decennie 1984-1993, les emissions de poussiere ont diminue de 43,5 %, les emissions de CO de 16 % et les emissions de S02 de 39 %. L'analyse des donnees indique que, pour la meme periode, la concentration annuelle moyenne de particules en suspension dans les villes a diminue de 27 % (voir figurę 1) et celle de S02 de 60 %, alors que la concentration de CO a a peine change (voir figurę 2). La reduction du degre de pollution est particulierement remarquable depuis cinq ans en raison d’une baisse sensible de la production et de la fermeture de nombreuses usines. De 1990 a 1994, par exemple, la concentration de me-taux (plomb, nickel, cuivre, zinc et calcium) a chute de 30 a 40 %. Par ailleurs, pendant la decennie consideree, on a observe un accroisse-ment de 18 % du volume d’emissions et de 20,8 % de la concentration de N02 (voir figurę 3), accroissement imputable a Taugmentation du nombre de vehicules defectueux roulant en milieu urbain. (La figurę 4 montre l’evolution de la concentration de CO et de N02 dans certaines villes.)
Le tableau ci-contre indique le degre de pollution evalue globalement [2]. Les chiffres sur la pollution sont etablis par comparaison avec les
250 200 150 100
50 O
normes de TOMS et la concentration maximale admissible (CMA) appliquśe en Russie. Dans les villes russes, la concentration annuelle moyenne de particules en suspension (151 pg rrr3) atteint pres du double de la normę OMS alors que pour le S02, elle reste faible (10 pg nr3) et ne de-passe pas la normę. Dans certaines villes, nean-moins, la concentration maximale de S02 et de N02 est superieure a la normę, pour des inter-valles d'une heure, ainsi qu’a la CMA. La concentration moyenne de benzo[a]pyrene est particulierement elevee (pres du double de la normę
OMS). | |
m q | |
30 |
— OUUU |
25 |
_ 2500 |
20 |
- 2000 |
15 |
_ 1500 |
10 |
_ 1000 |
5 |
500 |
0 |
0 - |
Figurę 2 — |
de carbone en Russie
151