1’action et agit sans commentaire, d*une faęon que No pcut observer “No sollicite la continuation ąuand il sent le besoin et Ex repond en agissant et en commentant " Ex sollicite la continuation; No agit, sous l’observation de Ex qui n*intervient que słil le croit necessaire ”; “ Ex sollicite la continuation; No explique ses intentions; Ex valide; No agit ”; “Ex indique i No d’agir, No demande comment; Ex donnę certaines indications; No propose une mauvaise action; Ex corrige, explique, et demontre la bonne action", etc.
Je voulais etablir un “alphabet" de rituels possibles pour une dćcision ćlćmentaire, afin de dćflnir clairement sur cette base les protocoles de coopćration et d'assurer leur propagation cohćrente tout au long de la demonstration. Je devais aussi faire la distinction entre les decisions possibles en principe, les decisions reellement accessibles dans un certain nceud (point de choix) de la demonstration et les decisions effectives, prises par la paire active. Puis, il fallait classer les chaines homogenes de nccuds dćcisionnels (ayant le meme spectre de decisions accessibles) et caracteriser les chaines hybrides - ayant des formulcs de dćcision variables -, pour arriver a une modelisation de la structure decisionnelle potentielle. Aussi, pour dćcrire le chemin effectif de Putilisateur dans runivers de la demonstration, je devais classifier les chaines de decisions effectives. Je cherchais donc une caracterisation de la demonstration preparee, ainsi qu’une caracterisation de son parcours. Sur cette base, je voulais modeliser le phćnomene de la metamorphose vue comme changemcnt de la formule de partage des dćcisions, et extraire des spćcifications pour la construction des modules de gestion de la cooperation.
J*ai traitć plus en dćtail le sujet de la coopćration explicative dans Tessai C8. Dans ce chapitre, je suis les implications que 1’etude sur la distribution de Tinitiative a eues sur ma vision de la rćpartition de Pintelligence. Sans deconsiderer les autres dimensions du comportement “ intelligent “ (obsemtion et action, mćmorisation et recuperation des informations, raisonncment, etc.), je percevais la prise des decisions coopćratives comme un phćnomene clef de la physiologie des systćmes explicatifs intelligents.
Parvenu a ce stade, je fus frappć par le nombre assez rćduit d'ćtudes dediees a Tutilisation de Tordinateur comme assistant des dćmonstrarions “ en direct “ par rapport a celles qui traitaient intensćment de son utilisation en Tabsence du professeur. Ce nłcst que ces demieres annees que les prćoccupations lićes au fonctionnement du systćme classe-profcsscur-ordinateur-ćlćvc-parents se sont amplifiees et que lfordinateur a ete replace dans une position d’instrument pedagogique au lieu d'etre vu comme substitut de la personne qui cxplique. En effet, en 1996, 1’hypothćse tacite quasi- generale de la littćrature sur i*EAO etait que Pordinateur devait se substituer simultanćment au manuel et au professeur. Les informaticiens wulaient eąuiper les ordinateurs avec des professeurs plutót qu 'eąuiper les professeurs avec des ordinateurs.
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