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plusieurs endroits soit: Pointę—L6vy, Qu6bec, Montreal, Pointe-du-Lac, Machiche, Rivi£re-du-Loup (en haut) (aujourd'hui Louiseville) , Maskinong£, Berthier et Sorel. II a de m£me visit£ des tribus amórindiennes rósidant & Lorette, Bścancour, Saint-Franęois, au lac des Deux Montagnes et Cachenonage (Khanawake), soit leurs princi-paux lieux d'habitation.
II £crit que certains de ces Autochtones vivent encore dans des huttes d'£corce qui leur sont habitu** ileś, et que d'autres ont adoptó la modę franęaise de bAtir leurs maisons et de se v£tir. II remarąue que leurs habits sont troućs et souillćs et que leurs couvertures sont vieilles et sales. II trouve 1'intćrieur des cabanes peu attirant, peu rangó. II les trouve oisifs, il termine par ces paroles: wLes prśtres catholiąues ont sauvś les Ames des Indiens, les Anglais en ont cachś la nuditć de leurs couvertures de laine". A Trois-Rivi£res, il observe des Indiennes qui font des travaux; jouets, paniers et autres objets dścor6s de piąuants de porc-śpic de couleurs variśes. Mais il ne parle pas du port ni de la confection de ceintures de laines semblables A celles qu'il a dścrites A deux reprises chez l'habitant du Bas-Canada.
Quelque douze ans plus tard, un de ses compatriotes, John Duncan, alla A Khanawake et vit des AmArindiennes qui fabriąuaient les ceintures que portaient les habitants de Montreal. II ne mentionne pas que les Amćrindiens en portaient eux-m£mes, ni ne semble-t-il Atre au courant du fait que quelques-uns de ses compatriotes comme madame Simcoe, John Lambert, Thomas Anbury en ont parlA dans leurs rAcits de voyage ou journaux personnels ainsi que quelques visiteurs allemands dont les propos ont Atć rapportAs plus haut.
John Duncan observa les Indiennes tissant des ceintures pour les habitants; cette information est confinróe par les renseignements que nous donnent les archives de la Compagnie du Nord-Ouest. On y lit qu'entre 1814 et 1818, la compagnie faisait
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