de Sickaway et rctour, et la dcsccntc jusqu’a la pointę de la viviere. Un voyage tres intćressant est celni qu’on fait en batcau rccouvert a travers les mćandres des riviercs, des anses, eriques et canaux qui cou-vrent le pays. A hord du batcau Ton vit aussi luxueusenient qu'& terre, et Shanghai* est un sćjour de sybarites ct dłćpicuriens.
Les avis du depart des chalonpes a vapeur pour Woosmig sont toujours affichćs aux consulats, hótels et cUibs, ct les renseignements concernant les dćparts peuvcnt ctre obtenus des agents de la Compagnie du Pacifique Canadicn, M.M. jardine, Matheson et Cie.
II y a maintenant unbureau central des postes ofiiciel en Chine, mais cha-que consulat a Shanghai a son bureau des postes spedal, vend ses timbres-postes et exp<klie ses malles. 1 )e Shanghai, un voyagc des plus intćressar.ł« peut ctre fait: remonter le Yang-tsc, ^c^stal**
1’un des plus grai.ds cours d’eau du monde, qui remonte
jusqu’aux hautes plaines du Thibct, coinnnmćmcnt nommć “ LeToit du
Monde,” et, apres un parcours de trois mille milles, se jette dans la mer.
Des steamers luxueusement ćąuipćs font le trajet entre Shanghai et le grand port a the dc Hanków, faisant cscale en route a Chinkiang, Kiukiang et Nanking, traversant unc rćgion cultivee avec grand soin. Chacpie ville a des pagodes et des districts temples intćressants; les bords de la rivicrc prćsentent THE,FE ES* un panorama continnel de la vie indigene, et ses populations aquatiques ajoutent en interet et en pittoresque au voyagc. Chaque villc a des spćcialitćs en prodnits artistiques: les soieries, argenteries, ćventails, porcelaines et faiences, et la rćcolte du thć noir de 1’empire se fait le long de cette rivicre. Les acheteurs russes et anglais s’appro-visionnent presque tous de thć a Hanków; fort pen s*exp£die aux Etats-Unis et au Canada, ou les oolongs et autres thes verts du sud de !a Clune et du Japon sont prineipalement consommćs. A Hanków le voyageur peut prendre le steamer ]>our Icliang, plus au dessus tle la rivicre, d’ou il peut se rendre aisóment & la.fameuse gorge du Yang-tse et aux premier et second rapides, unc succession continue de cahons prodigicux par lesqucls le puissant fleuve roule furieusement.
Un “ sportsman ” trouvera les barges chinoises le dernier mot du confort et du luxe, et tout en naviguant et durant le remorquage le long des hauteurs de la riviere pourra se livrer aux plaisirs de la plus bcllc chasse au faisan qu’il y ait au monde. Les sangliers sauvages abondent sur les hauteurs pres de Chinkiang et autres endroits, et les indigcnesaccueillent favorable-ment les chasseurs qui viennent dćtruire les deprćdateurs cpii ravagcnt leurs troupeaux et leurs rćcoltes. Les rćcentes ćmeutes contrę les etrangers constituent un avertissement pour le touriste, de ne jamais s’aventurer a chasser ou de s’t*loigncr des Concessions, sans avoir au prćalable, pris tous les renseignements nćcessair^s.
A Foochow, sc trouvent les arsenaux Chinois maritime et militaire, et beacoup de navires dc guerre de construction curopeenne peuvcnt y ctre vus. La vie sur la riviere intćressera les voyagcurs durant les heures d^ttente, mais les magasins et specialitćs sont foochow. rares. Les villas habitćes par les rćsidents ćtrangers sont cacbees par lc feuillage ćpais des hauteurs. 'loute cette colline est cou-vertc de tombes, et, la nuit, les lampes des porteurs de chaises jetant leurs lumicres tremblotantes au milieu des ombres, elle prćsente un spcctacle
ót rangę.
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