I*
.Elle se acnstruit de la faęon suivant.e jjr-
La categorie initiale (premiere mesure) et la categorie finale (deuxieme mesure) de chaąue arbre sont connues : on pointę chaąue arbre dans la case situee a 11intersection ligne x colonne correspondante, ainsi que dans la colonne Mtotal" a droite.
Seules les cases marqu6es d'une croix pourront se trouver remplies, a cause des contraintes biologiques et de la naturę des donnees. De nom-breuses cases contiennent un zero par definition ; quelques-unes ne peuvent pas etre remplies, ce qui pose des problemes pour 1’interpreta-tion de la premiere ligne comme nous allons le voir plus loin.
[~2] Les probabilites de transition t.. s'obtiennent en divisant le nombre dłarbres pointes dans chaque case"1 par le nombre total d’arbres de la ligne (colonne "total”). II n'y a pas de probldme pour les lignes cor-: respondent aux categories de diametre, ni pour les deux dernieres lignes
ou l'on peut donner la valeur I aux probabilites de transition t^ et t£E (un arbre mort, ou exploite, lors de la premiere mesure ne ressusci-tera pas). »
.4
L'effectif de la categorie "regeneration" est generałement inconnu, comme ses transitions vers les categories M et F>. On peut imaginer plusieurs. faęons de reagir a cette situation, entre autres :
(i) essayer d'estimer 1’effectif de la "rdgeneration” a la premiere
mesure et diviser le contenu des cases de la ligne par cet effec-- -tif : on aura bien ainsi une estimation des probabilites de transition de R vers les categories de diametre a, b, c, — etc.
(ż'iX considerer la categorie R non plus comme la "regeneration" mais comme une categorie non diraensionnelle, donc de naturę differente des autres, contenant tous les arbres passes a la futaie pendant 1'interyalle entre les deux mesures ; le nombre total de ces arbres est connu, mais les probabilites tR^, tR^,..., ainsi obte-
nues ne representent plus a proprement parler des transitions, mais une simple ventilation du passage a la futaie entre les di-verses categories de diametre.
(iii,) considerer que les petits arbres sont "issus" des gros, c’est-a-dire suppriner la ligne et la colonne R et pointer ces petits arbres sur la ligne n sans les pointer dans la colonne Total ; on
aboutit alors souvent a des t . t , ,... qui peuvent etre superieurs
n 3i ud
a I et on ne peut plus deceranent parler pour cette nouvelle ligne n de "probabilite de transition", mais plutot de "coefficient de re-genśration" ou .autre terme analogue...
Le principe de oonstruction reste le mćme, mais le fait de disposer d'une. information de moindre ąualite oblige ć. faire des hypothdses assez fovtes3 ąui ont d*autant moins de ahanees d'£tre verifiees que l'intervalle separant les deux mesures est plus long et les catśgories de grosseur plus fines :
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•i