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celto de Brcsf. Cc sont les trevcs qui se plaigncnt de la parł <|ue la paroisse-nu^ro lcur laisse k payer. Le 20 avril 1777, to genćral de Plougunven cxa*nine, pour avis, un placet adressć k la commis-sion diocćsainc de Treguier par les trćviens de Saint-Eutrope, reclamant une exonćration de ceni cinqu:mtc livres au-dessous du tiers et la restitution des sonunes induinents ver-sćes. I,c gónćral rćpond que « les trćvicns dę Saint-Eu-trope supporteront le tiers de Pimpositon de la capitn-łion de cette parpissse, conime par le passe, et suivant 1’ancien usage, » et conformóment k rengagement for-mel qui en ont pris. Enfin, ce sont les particuliers qui s’adressent directeinunt a la Connnission, aux fins d'exotK‘ration; mais contme la demande est toujours renvoyec au gćnćral, dunt l‘avis est nćcessaire, clle n’a guóre chance d’aboutir. Le T* juillet 1781, le generał de PIougonvcn cist appeto k donner son nvis sur une deanande en rćduction de capitation introduite auprós de la Commission. tfiocesainc par Yvcs Laizet et Marie Manac’h, son ópouse (du Mes-Hir), donnant pour raison qu’ils ont dix enfants et peu de hien. Le gćnćral repond que leur hien est largement suffi-sant et que leurs dix enfants, dont un prćtre, loin de leur Hre a charge, lcur sont au contraire une aide sćriousc. Guillaumc Guillou. syndic du grand chemin audit Plougonven, a aussi solłicitć une dimi-nution de capitation. Consulte pour avis. le generał rćpond le 26 novemlire 1775, qtw Guillou retire dc grands avantages de sa charge, et que « s’il la trouvc trop onćreuse il n’a qu’a s’en plaindre sur-le-champ au gćnćral qui nommera un autre i son lieu et place qui ne fera pas tant dc difficultes de payer sa capitation. » Guillou se le tint pour dit et garda sa charge. A Plourin, le syndic Alain Le Jcune fait une demarche analogue, qui n*a pas plus de succćs; tandis qu’un
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maltrc papetier, Guillaume Lc Mattre, vott sa dera on de agreće (9 avril 1775). Quelqucfois, en effet, la Conunis-sion intennediairc adinet lc bien fonde des róclama-tions et accorde le degrevenient sollicitć; raais corarae la sorarae globale iinposec nu diocćse doit nćanmoins etre atteinte. ces exonćralions retombent sur (fautres. Ainsi, en 1731, la Commission diininuc dc cent liyrcs la capitation de Guipavas, ct dc cent trcnte-six livres cellc d’Hcnvic; raais ces deux sommes sont reportćes sur Plouzanć qui, on lc comprend, ne sc laisse pas ćcorcher sans crier.
La capitation ćtait accompagnće dc taxcs accessoires qui s’ajoutaient au pnncipal et raugmeutnient en dc fortes proportions. Cćtait le casernement et la inilicc, auxquels on peut ajouter la corvće.
Casf.rnkment. —* Cctte iniposition avait pour objet la dćpcnsc du fourrage 6 fournir aux chcvaux des cavaliers en quarticr dans la pnnincc, le logeincnt des ofliciers, 1'ustensile des soldats, le fcu ct la chan-dclle aux corps de gardę etablis pour la police des troupes, le loyer des cosernes, des lits et ustemiles, des ćcuries, etc. Cćtail une iniposition roturićre: la noblessc en ćtait exeiupte, sans doutc sous prćtexte qif*e!Ie fournissait les homines. Kile allait menie jusqu’a refu ser dc loger des soldats cn cas de nćces-site: tćinoin cc qui arriva a Lesneven, cn 1777. « Le Mairo prie MM. du Poulpry et de Kenrasdouć dc lautoriser. vu Pencorabrement de la ville, a faire loger en leur absence les offtciers sii|>ćrieurs du rćgimcnt de Cambrćsis dans Icurs hótcls. Ces dcux gentilshommcs refusent avec liaiiteur. La coitimunautć est foreće... dc faire cccuper d’autorite Icurs appartements. > (Dupuy, op. cii. 221).
Milicr. — Cci impót est du nieme ordrc que le precćdent. 11 esl cxclu$ivcment roturłer et est flxć au