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« Tu sais que depuis longtemps j’avais Ic dćsir de me renflre k Paris : Prćmord m a ćcril que les affaires ćtaieot venues au point ou il jugeait ma prśsence non seulrment sans ioconyćnieut, mais m£me utile. Cela m a dćcidć sur-le-cbamp, surtout la saison conmienęaut k 8’avancer. J’ai donc plió bagage, et je ne laisse rien apr&s moi de ce t|uc: je pouvais emporter. On en a rondu k Aire que je ne reviendrais plus. Au (ait, mon clier ami, je n'y suis plus bon & grandchose, et je crois qu'il vaul mieux que je sol-licite un canonicat de Saint-Denis, si Strasbourg manque.

« II pourrait bien manquer, maigró tout ce que Ie Minis-tre a dlt; son intentioD n’est pas douteuse, mais la uou-vellc prćmaturee a fait tani de bruit que je crains trćs (ort les opposilions. Dabord, celle quc tu as conibattue avec (ant dc żele et de succes avant ton depart, mais qui peut se ranimer plus violente que jamais, et puis celle mfime de celui qui passe k lemploi Ie plus important, et laisse son siege. Je ne sais pourquoi il a tani tardć k se reudre k Paris et d donner sa demission. On dit que ses grands YTcaires Ie priem de ne la point donner dici <’i un an, afln qu'ils pułssent consolider Ie bien qu'il a etabli. Que fera-l-il ? pourra-t-il la refuser au Ministre ? J en doule; mais il y sera bien porte en apprenant celui qui lui est dcstine pour successeur.

v J ai lu la rćfutalion que le Dr Faber a publice contrę la Discussion Amicale. On mćcrit d Angleterre qu'elle (era beaucoup de mai k la cause catholique. On me prie en grAce d'y repondre, et je sens qu’il serait convenable que je me dćfendisse rooi-mćmc. J en ai bonne envie, et cette raison aurait suITi pour me (aire abdiquer, car je n’ai pas un des livres necessaires pource travail, et avec les Iivres mAmes je n aurais pas eu le temps d y travailler. Une fois k Paris, je rassemblerai mes livres et je me meltrai l'ouvrage.

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« Adieu, je te fćlicite sur le succfcs de ta mission 5 Brest. II fśtait rćservć de sanclifier celle ville, cesl uu triomphc dd 5 les verlus, les taleuts et ton nom. Adieu, porte-toi bien, puissions-nous nous embrasser a Paris en Novem-bre 1 tout vieux que je suis je partagerai avec toi ce que j‘ai de sante, tua vita dignior a'tas. Je te serre bien ten-drement dans mes bras.

a Je ne sais pas encore si le Prścepteur est a Paris : je voudrais n y arriver qu apres lui » (1).

XXXVIII. — Słjour a Paris. Nombreuses uisiles. Troubles <i la Mission de Iiresl.

20 Octobrt 1R2G.

(i J'ai voulu, mon bon ami, avant de te rćpondre, cob-naitre l etTet des lettrcs que tu as eu I'extr6me complai-sance de m’envoyer pour M. A. du Yerger, mon compa-gnon de voyage. U a ele fort bien rcęu par M. Gaudicbe, qui l a fólicitć de 1'intćrót que tu prenaisfi lui, parce que, a-t-il ajoutó, notre Ministre a pour M<rI Ev6que de Quim-per, une cstime et une adection trfcs parliculi^res.

« Qudnt fi moi, j*ai ćtó trta amicalemenl reęu par notre Ministre, j ai dlnć chcz lui avec Prćmord, le 16, apres avoir lu, par son cboi.x, la leltre de Marie-Anloinettc dans la chapelle (2). La vcille, śtaAt dans la salle du Tróne, Ie

(1)    Unc lettrc dc Tnbbć Pr^mord nous npprcnd quc \Ur Thnrin ćtait orrivć tt Paris dans la premierę quinxninr dr Srptcmbrr, mais il ne Gt qu'y passcr pour sc rcndre nu cbalcau dc la RochcguYon, chcx 1'abbo duc dc Rohnn. Lc (Cardinal Arch*vi>quc dc Hbcirns dcvait egnlcmcnt se trouvcr A Paris, fin Scptembre. Celle colncidcnce ne liiisic pa% d’inqui£» ter lami dc M#r de Trrrcrn, d'autant plus quc les grand* Yicaires de Strasbourg cngagrnt leur Evćquc A rcslcr cncorc pendant r|uclque Icmps, A ln l^lc de %at% dicwc*c, pour y cornplćlcr Ic bien qu#il a conimcncć.

(2)    Lc Imidi 16 Oclobrc. jour anniversairc dc la mor! dc la reino Mcme-Antoincltc, le Roi ct In familie roynle assistArent, dans 1« cbapcllo du chatcau, u unc messę dc Reqiiieni pour la princcsse. L*Evequc dc Montauban oflicin, et rEv&|ue d‘Airc lut la lettrc dc la Rcioc,



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