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rcllcmcnt la rcsponsabiliu. car. bicn sir, selen Pargumer.tation de la justice. cc sonc les prisonniers qui seni « coupables » — c'cst l*cxpr«Mon employec — du traitemcm qu*ils subissent.

C’cst cc quc pretendent invariablement depuis trois ans les mmi stres de la Justice. Noos sommes nous-mćmes rcsponsables, bicn quc dar.s unc situation dćfensive cKtrdm.c, puiscjuc prisonniers ct sou mis a Pisołemcr.t dans des ccllulcs silcr.cicuies, res-ponsablcs dc risolem.cn: prolor_.ć et donc dc la strategie d*e\-tcrn)ination de PEtat. Cettc argiimcntaiion, 1’Accusation fćdć-ral? l a reprise ct ćter.due lers du mejrtre d*Holger Meias. Dar.s sa prisc dc position a propos dc la requćte dc recusaticn. cilc a affirme quc Holgcr Mcins avait acccptc Ic ruqu? (lc marche) dc sa mort — ct nous rctrouvons ici encore le r.tćmc pnnclpc absc-lu dc PAccusaticn : le marche. Encorc ur.c fois, Ic projet dc eette loi cquivaut i une legalssatioa de la torturę.

En te sens, cettc loi esi srairr.cnt umquc en son genre, com-mc Pa dit Vogel, le mjnistre de la Justice. Unc telle loi n’cxistc qu’e:» Republiąuc fćderalc. Ellc mor.ire bicn commcnt lc fascis-mc s'imposc a partir ct dans PEtat dc droit. Lćgalisation de la torturę, cela signifie qu'cst creć le preabble Ićgal d*unc contrc-iactiquc qui emploie la torturę et fait par ii de b torturę unc strategie institutionnclle contrę Pcxtension dc la gucr.Ua urbai-ne. Mais lc gouverr.cment et. bicn sur. PAccusatior. fedćrale sont parfaitement consdcots du fait que b guerilla \a s’etcndrc, quc ceftc phasc est tcrminće ou b gueriib senit !a souris ct PEtat lc chat. ca te phasc ou Pon croyait pouvoir ćtoutTer notre pciu:que cn emprisonnant un noyau dc militants.

Dans la fonction que cettc loi remplit dar.s la procćdure sc refiete la privation totale dc droits des prisonniers. A ce propos, la presse — ;e crois que c*cst Kdhnert qui Pa dćcrit — en vjcnt a un reteurnement des faits complćtcment absurdc. affirmant quc cc serait un truć dc notre pan. dam notre tactiąue, que de persister i reebmer b restitution de nos droits afin de montrer par la que nous en sommes privćs. En dbutres tenr.es, pour falrc savoir que ces droits dependent du bon pbisir ct montrer ainsi Parbitraire dc PEtat. Cest faux. Li n’cst pas lc problćmc. Nous combattons pour nes droits. et dans ct cas precis pour lc droit de choisir ur. mćdecin, droit garar.ti par la Conscntion de> droits dc Phomme et qui figurę <bns cate dćclarauon de PO.N.U. qu*on a citec id un cenain nombrc de fois -tlćgisla-tion qui, auunt quc jc sachc, es: encorc en 'igucur ici. Nous luttons pour ces droits parce que nous sommes conscicms sim-plcmcr.t, ct Pcxpeiiencc lc prouve. quc, pour l*Accusation fćdć-ralc, Passassinac des prisonniers politiąues n’cst qu’un problime techniquc et quc la mćlhode i cinploycr nc rtltve pour cilc quc d*un cakul dopportunite. Cela n'est cn rien cxagćrć. Du fau dc la privation des droits dont solu rictimcs les prisonniers, c’est-d-dire. dam ce cas precis, da fait quc, tnalgre les innombrablcs moyens dc U justice — como:, on dii — qu’om les avocats. on a refusć aux prisonniers lc d: oij de choisir leur medecin ; aa cours des huit derniers crtois, uois prisonniers ont ete liquides en priion, et jc sais d'au ir.oir.s dix prisonniers’que Pisolc.ncnt les a tcliemcni dćuuits ph> siqucmem qu'ils ne pourront plus se rćtablir>-

C’cst tcute la dimension du problem? des mcdccins, ct le iri-bunal lc sait. Ce que Prinzing et la cour tentem de sauver a tout prix, c’est-Porganisation d’une detentson qui vue i Panćaniissemem du pnsonnicr et dans laąuelic les mćdecir.s dc-pendant du systeme dc la prison, ou plutót les expcns choisis par PAccusation fedćrale qui los pie-informe ct les conditionne, jouent un role centra!.    #

Prinzing. vcus avez dit recemment, a propos dc notre revcn-dicauon de pouvoir choisir nous-mćmes nctre medecin : * II y a que!que chose derrierc cctte rescndication. » Je lc rćpćtc encorc unc fois, cc qu'il y a ii-dessous, c’est !e fait quc les medecins de prison. dans leur diagnestie et en fin de compte dans leurs mo-tivattcns qui ne sout iamais des therapies mais des moyens d,cxćcution, som determines par les pressions de PEtat ct prati-ąuement pas par des criteres medicaux.

Le probleme dc la pression qu’exercc PEta: a eić nćanmoins soulevć pour la premiere fois i Munich. lors dc la conference des mćderins cxperts, ct a iii Pun de ses therr.es. La pression de PEtat y a ćtć dćftoie corame ce qui dćtermine b situation des mćdccins expcrts.

Henck en est un exemplc. La rdation quc nous avons avcc !lenek est ur.e rciaticn de contraime, c'cst-4-dire que — tel que cela apparail dans vos rćsdutions —, « au moyen d'une con-trainte directe par Pintermediaire de six 4 huit fonctionnaires. il a pratiąuć a Stammheim. pendant la grevc de la faim. Palimen-tation foreće, denommće par un autre medecin dc ła prison. un vrai sadiquc, “Porgie au tuyau” ». Dcmićrcmcnt. j*ai explique que c*ćtait une tenure physiąuc. En effet, on r.ous fait ingurgi-ter de force irois litrcs dc Iiquide en une heure, pendant qu’on nous maintient attachćs par toute une sćrie de sanglcs et quc



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