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constructives dans un esprit de loyale collaboration, technique et morale, tels sont les moteurs qui mettront 1'enseignement en Afrique belge en mesure de faire avancer toute la population dans la voie du progres. Mais les obstacles k surmonter sont d’importance et ils se rencontrent dans tous les domaines ou s’exerce 1’action educative, se conjuguant meme parfois pour entraver sensibleinent celle-ci : defauts du caractere, ignorance, superstition, sous-alimentation, misere econo-mique, eparpillement des groupements sur des etendues immenses, multiplicitś des idiomes et des dialectes etc..., autant de problemes compliques qui mettent la sagacite des educateurs a une rude epreuve.
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La reglementation de 11148 a arretć les demieres mo-dalites en datę de la collaboration sur le plan scolaire des missions chretiennes et du gouvernement du Congo belge et du Ruanda-Urundi. Elle s’inspire des principes de 1’organisation de 1929 et des projets de reforme ela-bores en 1938 en meme temps qu’elle tient compte des leęons de l’experience et des prescriptions de la Charte de San-Francisco.
Elle se propose un double but: d’une part, preparer l’indig6ne de la masse a servir dans son milieu ses inte-rets et ceux de la communaute et d’autre part, assurer a des stades divers la formation et le developpement d’une elite capable d’encadrer le peuple du Congo et du Ruanda-Urundi.
Il|importe de rappeler que 1’action scolaire menee en Afrique belge avant tout par les ecoles libres, subsidiees ou non, confiees aux missions catholiques et protestantes se complete par celle des etablissements places sous le statut de 1’enseignement officiel et qui sont desservis par