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L/ENTOMOLOGISTE 275

2) Bień que (R. M.) ait trouve un adulte et une nymphe dans un pied de grandę taille a tige ramifiee, il n’y a, en generał, qu’une larve par pied, a l’inverse du genre voisin Conizonia ou, selon A. Villiers (9): « les larves sont parfois nombreuses dans une nieme racine ». Cette indication a d’ailleurs ete confirmee, de vive voix par C. Aresten. Notons aussi que rien ne permet de deceler, de l’exte-rieur, si un Plantain est parasite ou non, a l’inverse de certains xylophages dont la presence se traduit par un dessechement de la planie ou par des parties rabougries. En elevage, la seconde annee, le pied meurt, sans doute a cause de la racine coupee et du pot insuffisamment profond. Dans la naturę nous n’avons pas vu de Plantain mort. II semble donc que le taraudage de la racine n’affecte pas sa survie, celui-ci n’affectant que les zones medullaires de la plante.

Photo 4. — Imago dc Ph. vuhwris cn logc.

Le type de developpement de notre espece correspond a un geotropisme souterrain par opposition a rhemigeotropisme aerien et a celui, rare en Frnce, ou la larve passe de la plante elle-meme au sol (chez les Yesperus et Dorcaclion) et comme cela vient d’etre dćmontre recemment pour Brachy la inter rogal ionis L. (10).

Afin de verifier Pappetence de Phytoecia vulneris pour Plantago serpentina, nous avons dispose dans une caisse d’elevage 4 pots : 2 contenaient notre Plantain, 2 autres Plantago lanceolata L. abon-dant dans les stations; sept exemplaires (4 males et 3 remelles) ont ete poses a nieme le fond de la caisse. Dans la matinee les betes se