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mospheres, dans un tubę de verre d’un diametre de d millimetres et pour une fróąuence de n vibrations (doubles) par seconde. Soit la longueur de demi-onde, correspondante a la pression atmospheriąue dans les mgmes conditions earactórisóes par les valeurs 9. d et n.
Ce qu’on mesure par le procgdó dćcrit plus haut, c’est le rapport de a u., ćgal au rapport u: u de la vitesse dans l’air coraprimg a la vitesse dans l’air non comprimó, toutes les deux a la mgme terapgrature et pour les mgmes valeurs de d et n ).
Mais on sait que ces vitesses different de celles dans l'air librę, qu’on a dśsignśes par u dans la formule (1). Kirch-hoff2) a dśvelopp6 une formule a l’aide de laquelle on peut estimer 1’influence de la viscosit6 et de la conductibilitg calo-rifique de Pair sur la vitesse du son, dans un tubę cylindri-que; c’est la formule suivante: a gtant la vitesse dans Pair librę, a une constante, dópendante des cogfficients de viscosit6 et de conductibilitó. M. Webster Low 3) a vćrifi6 cette formule pour Pair sec a 0° et pour la pression d’une atmosphere, en employant des tubes de 9 a 28 mm. de diametre. II trouve en effet:
) Dans chaąue experience on mesure en outre la longueur pour 0 = 0° et p = 1 atm. dans le tubę auxiliaire S'. Ces observations servent seulement k controler la marche des exp^riences, k rattacher les diflfórents groupes d’une meme sćrie de mesures, dans le cas ou il etait n^cessaire de remplacer une tige endommag^e, enfin k calculer la fr^ąuence n i Taide de la formule (2). Mais pour obtenir la valeur du rapport u : u, on n’a fait usage que des valeurs de et determinóes dans des conditions absolu-ment identiąues, cłest-a-dire dans le meme tubę S.
2) Kirchhoff. Pogg. Ann. vol. 134*, 1868.
3) Wiedemann Ann. vol. 52, 1894, p. 652.