Synthese
contenu dans un tubę capillaire puis la detection basee sur la determination de la masse moleculaire des composes en spectrometrie de masse haute resolu-tion. La methode est tres sensible et tres selective (limite de detection de 1’ordre de 0,02 pg). Le resultat de 1’analyse est donnę sous formę d’un profil chromatographiąue des differents congeneres qui peut etre converti en quan-tite totale de dioxines et en poids de chaąue congenere present.
Le protocole analytiąue est d’autant plus complexe, long et couteux que la quantite de dioxines presente dans Techantillon a doser est faible. Ainsi, les protocoles d’analyse des PCDD/PCDF dans les produits biologiques comme le lait (degre de contamination de 1’ordre du pgTEQ/g de matieres grasses) different-ils notablement de ceux utilises dans Tanalyse d’echantillons envi-ronnementaux comme les emissions dans Tatmosphere (degre de contamina-tion de 1’ordre du ng/m3).
Les progres de la chimie analytique separative ont permis d’ameliorer les methodes d’extraction et de purification en les rendant plus rapides et moins couteuses. Un protocole utilisant une extraction assistee par micro-ondes, une purification par chromatographie en phase liquide haute pression (HPLC) et une methode d’analyse par chromatographie en phase gazeuse couplee a la spectrometrie de masse basse resolution a ete recemment mis au point en France. Ce type de protocole devrait permettre de rćpondre a des demandes de dosages en routine d'echantillons environnementaux tout en restant compa-tible avec les exigences (en termes de sensibilite et de reproductibilite) de la methode d’analyse.
Les methodes qui reposent sur la mesure de Pactivite biologique des dioxines sont complementaires des dosages chimiques et donnent des resultats toxia> logiques. Ces methodes biologiques mesurent la quantite de dioxines en fonction de l’activation du recepteur Ah, cette activation entrainant rexpres-sion d’un gene rapporteur dont on peut mesurer le produit. Le dosage CALUX mis au point aux Pays-Bas utilise une lignee cellulaire d’hepatome de rat genetiquement modifiee par introduction dun plasmide vecteur du gene de la luciferase, dont la transcription est placee sous le contróle d’une sequence de regulation d’origine murine nommee DRE (Dioxin responswe element). Ainsi, en reponse a une exposition aux dioxines, les cellules synthetisent de la luciferase dont l’activite enzymatique est quantifiee par une reaction lumines-cente. La quantite de lumiere emise est proportionnelle a l’activite du recepteur Ah. Elle est donc etroitement liee a la naturę des congeneres de dioxines, a leur proportion dans un melange et donnę une bonne evaluation de la toxicite. D’autres modeles cellulaires bases sur ce principe mais utilisant un autre gene rapporteur peuvent egalement etre utilises (systeme CAT, Chloram-phenicol acetyl transferase).
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