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L/Educatkub Prolźtarikm 393

tilutricc. Elle a u rai t bien acceptć d’e-tre institulnce dans un village reculć pour ense.gner aux enfants «< com-ment vivre et raconter aux enfants sur PU.K.S,$. eL daulres ćlats, pour yenir en aide aux enlants et aussi a • leur familie >». Mais pour rien au mon-de, elle nłaccepterail de travuider com-inc pćdagogue a Moscou. Ses parents le liii out deconseillć...

« Mais ses parents Pon dćconseil-lee » et probabiement, ils Pont decon-seille si ćnergiquement quc lajeune filie a du renoncer a son tr«vail prefe-re et en chóisir un a utrę, agronom i-que, nvcc le consentemcnt de ses parents.

La Iroisieme rai son dc Paltitude ne-gative de la jeunesse envers la profes-sion pćdugOg;que c’cst que Pćcole, chez nous rappelle encore 1'ancienne ecole et le pćdagogue, 1’ancien pćdagogue.

Citons quelques-uns des Irails par lesquels les ćlćves, dans Pentjućte, ęa-ractćrisent Pćcole.

« IPannće en annee, de jour en jour les pćdagogucs repelent Punc et menie chosc ».

« Les ćleves vociferent, braillent et la Icęon a besoin tPetre inculquće dans leur tete et ainsi de suitę.

C’est bien la les traits qui caracte-risent 1’ecole du « bon vieux temps nf ecole de la routine, de dressage et dc brie-a-brac litteraire.

L’instituteur parle d’une maniere falote et inintćressante sur des sujels arides et ennuyeux, essayant « d’en-foncer » dans la tete des ć!ćves les finesses des mathematiques abstraites, sans aucun lien avec la vie ou des dć-tails degrammaire qui donncnt Tepou-vantc aux enfants parce ‘iifabstrails et depourvus de toute plasticite.

Cettc espćce de serinon provoque chez les enfants une reaction naturelle : Au debili les ćl&yes se mettcnt h bail-ler, a chuchoter ensuite et pour flnir tous se meltent a^lirailler et a faire une magistrale pagaie. I/instituteur, enerve, hurle et TałTaire, dans bien des dis se termine par des punitions que le nialtre d’ecole infligc aux plus turbulents.

Les reponses des ćleves perinettcnt de reconstituer 1’image du « pedago-gue-ichtyosaure «•. Scob‘slique, pla-nant au-dessus des images et ne <les-eendant pas vers 1’actualitć socialiste cóntemporaine ; bureaucrate qui en-tend son role conime role de maillet pour enfonccr dans la tete des eleves des tbeoremes abstraits et des for-mules sans vie. II y a encore dans no-trc pćriode, periode du sociaiisme, des pedagogues-tossiles qui donncnt aux eleves des « devoirs » a faire chez eux: copier deux pages de grammaire. Cet-le scholastiijue oppresse les iHcves et ils ])rotcstont bruyammenl. Comment donc rcprocher a la jeunesse des ćco-les dc ne pas aiiner a travailler dans une telle ecole ? Un elevc a mćme pu. par lui-menie indiquer le rapport qui existe entre la mauvaise cjualitć de Lćcole et ratlitude des eleves envcrs le travail pedagogique. 11 ćcrit dans remjućle : ** Si c’est un bon pćdagogue et enseigne bien, evidemment, ont s’ćq>rcnd tle la profession dc peda-gogue ; on 1’adore, mais s’il enseigne mai, alors on ne le regarde pas dvun oeil favorable. »

Les ćleves altribuent les dćfauts de leur proj>re ecole a toules les ecoles et le meeontentement de leur profes-seur ils 1’etendcnt aussi a 1'ćgard de la profession de pćdagogue.

Ces trois causes — la siluation ma-terielle et sociale insatisfaisante de rintituteur. les conseils des parents eł rantipnthie pour la vicille ecole ex-plitjuenl rattitude negative de la jeunesse a Pogard de la profession de pćdagogue.

Les eonelusions de notre investiga-tion sont claires.

Premierement, il faut que les dćci-slons des organes du parti, du gouver-nemenl et des cooperatives con-cernanl Pamćlioration radicalc des conditions malerielles et sociales des inslituteurs soient, grace a PelTort dc Popinion publicpie sovićtique, des or-ganisations syndicales et des jićdago-gues eux-memes completemcnt rćali-sćes. La cause principale de Pattitude nćgative de la jeunesse ouvriere vis-a-vis du travail pćdagogiquc sera ainsi suppriinće.

Deuxićraement les inslituteurs doi-venl travailler ćnergiquement a la (ransformation de Pecole sur les prin-cipes de la pedagogie leninislc.Lcs ins-



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