L/Educateur Prolźtarien 365
ccs mcsurcs. Et si reellement dans les aflaircs, au cours de la vie, nous avons a caiculer par stóres, 11 suffira qu*on nous dise : *< le stere vaut I mo » pour que nous nous adaptions a la nouyelle denomination. A 1’ćcole prijnaire, la leęon nous dcmanderail plusieurs jours et menie plusieurs smiames, ici elle nous dcmande quclques secondes.
Nous Tavons dit : c'est par la vie róede de 1’eeole, e’est par 1’actiyitć ile 1'enfant que le calcul do.t s’introduire et s* i nipo ser. lx.*s ficlies ne dc\raicnt arriver qu’en second licu, lorscjue lYnfunt en sentirail la nćces-sile et en decouvrirail le hut. Elles sera i en l en nonibre tres reslreint pour les eieves de huit, neuf ans et puisqu’il le faul elles niarcheraient de pair avec les problemes ; nip os es par la vie au degre supćrieur sans toutelois, sans surtout empićter sur le doinaine de ces derniers. j. ma wet,
Braine-rAlleud (Helgique).
II esl nćcessaire, avant dc passer ii la rćaiisation definiliee, de hien nous entcndre sur les prineipes mc mes de ce fichier et sur les inodaliles de sa conception.
Les notes cjui vont suivre oni pour hut de fairc une misę au point impor-lante avant les premicrs essais de preparation des iichcs misę au
point d*ailleurs qui n est nullement le fait exclusif du signalaire de ces lignes. Nous I’avons deja dit : dans rimpossihllite oii nous etions de me-ncr acticement ce tracail en alten-dant la parution mensuelle de notre rcvuc« nous avons procćdć par circu-laires quc nous avons adressees regu-lierement ii une cimjuanlaine de ca-marades. Des reponses reęucs, des projets qui nous ont etc soumis, nous avons, au fur et ii mesure tire 1’essen-tiel pour nous orientcr dans une voie toUilement inconnue, que nous sentons prćcieuse, mais oii nous n*nvanęons qu'en tatonnant parmi les jalons po-sćs par notre effort commun.
Nous sommes maintenanl ii pied d’a*uvrc. II nous faul la collahoration effeclive dc Ires nombreuK cnmarades pour realiser rapidement.
Buts pedagogiques de notre fichier -
II y a eu quelques graves malenten-dus sur la conception de notre Fichier de calcul. II y en aura encore nprós cette misę au point que nous vou-drions pourlant pres.sć et radicalc.
li en sera ainsi tant que rceuv.re nc sera pas debout : mais il appartienl
aux oavriers d*e\iler les ćcueils dan-gereux.
Nous ayons dit de ce fichier qu’il serait un materiel auto-ćducutif et aulo-instructif. Cela ne signlfie point, dans notre esprit qu’il sera une sorte de cours complet, rendanl inulile l'ric-tion du ranitre. II inaugurcra plutól une conception nouyelle de cette ac-lion : moins de lecons colleetivcs, ou leęons collcctives ii des groupes ho-mogćncs qui les dćsirent et sont ca-pahles d’en trouver par eux-memes les elemenls et les appl.cations.
1" Notre fichier ne eon lic mim pas ile leęons sur fiches. — I/enfant es. bien moins dispose encore ii les eom-preiulre que la leęon du mailre. Nous proscriyons les leęons superficilles et iormalistes des manuels; ce n'est pas pour les rećditer sous formę de fiches.
2" Plus ou pen — dc leęons for-meiles. Nous sommes, en calcul plus que pour les autres disciplines, contrę les leęons formelles. A IYcole pr maire surtout. les yćritables leęons dcYraienl, et pourraient, Śtre des cxer-cices : mesurer, compler, comhiner, inyenler, construire. Le mailre n’cst nullement annihile. Au contraire, son influence devieut decisive : ii liii de monlrer et dc preparer le matćriel ne-eessaire, ile faciliter les expćriences divers qui permettront la comprehcn-sion mnlhematif/ue.
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