368 L/Educateur Prolźtarien
L idce de nolre unii Lallemand .1 rapidemcnt fuit son chemin et nom-brcux sont les cumarades qui s*imć-ressent ii cela* rćnlisntion.
II nous faul lout d'abord en fixer 1’esprit et les conlours :
L’idće direclricc esl la nieme que pour la constituiion de nolre mate-riei d’ęxperimenluLon : nous voulons que les enfants cxpćrimentent mx-menics et nous laehons de creer et de irietlre en venle a 1111 prix abordable un inatćriel adaple a ces besoins 110*1-veaux.
Mais il faul des directives pour ces oxpćriences : nos fiches doivent les apporler.
Voveile le dit fort bicn : Les ma-nucls sont bourrćs d’exposes sur les experiences a realiser. Mais conibien de ces expericnces sont vraiinenl me-nees a bien dans nos classes ? Pour runę la prćparalion du matćriol esl trop ininutieuse el trop complapće ; Pautre ne rćussil quc rarcmenl ; une troisieme deniande trop de temps el le srliema du livre la remplacera....-pour l’examen.
Nous avons assez de ec bliiff : les expćriences qm» nous relaterons peu-venl etre realisees dans toules les classes normales avec notre malćriel. On le roił, il y a la une seriense be-sogne (Padaplation de nolre Iccbni-quc de travail nnx possibililes scolai-res (Punę part, aux aptitudes el aux gouts des enfants. Ilesogne delieatc (jiie nous devons ccpendant, et <jne nous pourrons mener a bien.
Notre camaradc Vovelle, 1 nstituleni* a Beaumont-les-Autels (Eure-eł-Loir) a, bien voulu se charger dc cen-trnliser les documents et de redigcr ces fiches. Vous avez realise, dans vo-Ire classe pratiquement, des expćricn- 1 ces s?mples, bien a la portec des en- I fants. Envoyez-en la relation avec cro-quis si necessaire, a Vovelle. De vo-tre collaborałion active nailra une serie tle fiches susceptible de rendre de grands services. C. F.
< Nolre classification n*est pas des-tinee a des adultcs, mais a nos classes elementnires ».
Mais 11’esl-il pas possible. vu la facible avec laquelle on peut subdi-viser la cuissificalion dcci małe, de prćvoir une classification que nous consereer.ons toujours, quel que soil le degre auqucl nous dćsirious pous-ser soil la cullure generale, soil la spe-cialisation.
II ne su l i ii pas, en effel, de doter les jeuncs enfants d’ane classification trćs simplc el tres pralit|ue. Les ado-lescents en aiiront pius dc besoin en-core pour la misę en ordre de leurs notes, tles documents nouvcuuxt des etudes qu*ils entreprenncnt. I)cvront-ils ators, a leur sorlie de 1’ćcole pri-maire, adopler une classification dif-ferente, plus eompliquee peut-elre, mais plus ratlonnelle ?
La faeilile avec laquclle la classi-ficalion dćcimale se suhdivise a mc-surę qu'on avance dans les etudes et qu*on a besoin de ces sul>divisions nous donnę un avantage enorme : Elle sera unit/nr pour t out es les etu-tles. En remplacanl la ruhriquc ćcolc par la rubri(|ue Education et en ap-portanl quclques retouches de formę 11011 dc sens. nous pourrons nieme 1‘adopter pour notre cullure generale, si ćtendue q u’elle soil.
Et puis, nous devons nous ćcarter dclibervment une fois pour loutes des eonceplioiis trop primaires, Irop « le-t;ons de ehoses ». Combien (1’enfants ne demanderaient quł& connattre ce que bien d’ i ust i l u teurs ignorent ?
II faul prćyoir que, de plus en plus, Penfanl sera en contact avec la vie. II accroitra alors d*unc facon consi-derable toules les connaissanccs qui ont trait aux fruits du travail ; il vcrra trós facilement qu’il y a des produils de ralimentation a placer h cótć des autres produits du Yelement, etc... Le soleil cleviendra a ses yeux non seulemnt 1’astre qui nous chauf-fe. mais aussi un des « mobiles » qui peuplent lc ciel.