L/Educateur Prolźtarien 36i
Nous cueiilons dans L’Ecolc et la Vic, cette reproduction d’un texte de 1’Ecole lorraine du 25 fevrier 1934 :
« Une recente eirculaire d’un mi-nistre dc Hnslraetion publique inter-dit toute organisalion aatonome des ćlcves :
« Je vous rappeile qiTil est formel-lement interdit aux el6ves de former entre eux des associations elisant un prćsident constituant un bureau, por-tanl un insigne et prćtendanl imposer des regles quelconques. 11 n‘y a dans les etablissements d’enseigncment pu-blic qu*une autorile, celle du person-riel charge de radininistration, de l’en-seignement ou de la suryęillance. Les ćlevcs de toutes classcs ne doiyent en-Irelenir avec leurs maitres de tous or-dres que des rapports individuels et, s’il y a licu de permettre qiielque de-niarche colIective, ce ne peńt elre qu’en des circonstances exceptionnell-les et pour des raisons tres definies, qui interessent directement et exclu-sivement le travail scolaire ».
Pourrait-on demander si la circulai-re s’applique aux cóopćralives scolaires crććes dans nombre de circons-criptions et s’il y a licu d’en tenir compte ? »
C’esl le seul echo que nous ayons a ce jour d’une semblable decision sur laquelle M. Profit lui-meine ne tarde-ra sans doute pas a nous renseigner.
Nous sayons, helas ! que de nom-breuses deformations mecaniquement inercantiles ont attirć la protestation justifiee des parents qui en ces temps de chómage et de erise, ne son! pas disposes a accepler un impót scolaire deguise. Nous regrettons vivemenl que de semblables dćformations aient compromiś le su cc es des cooperatives scolaires qui, dans 1’esprit de leur fondaleur, ótaient une innovation plus spccialeimuit pćdagogique, fonne fran-ęais originale du self-governement des ecolicrs.
Si le sort des Cooperatives scolaires est ainsi coinpromis, le tort en est a
M. Profit lui-mćme, et a ses continua-teurs — avec lesquels il est vrai, il n’a pas ete toujours d’accord — qui, pour plaire a une administratiDn in-digente ont hesite a inettre en gardę contrę ces deformations inercantiles que les inslituteurs d’avant-garde ont ćte seuls a dćnoncer.
Mais est-il possible que le Minist&rc de rEducation Nationale supprime ainsi <Fun trait de plume une orga-nisation qui « rapporte » des mil-lions a Pćcole au moment ou s’ac-centue la crise des credits ? Nous tiendrons nos camarades au courant.
C.F.
Grace a la conslitution de la Coopera li ve espagnolc, notre tcchnigue se repand rapidemeni dans cc pags. Et nos am.is cntlwiisiastcs nous annon-cenl une grandę diuulgatJon dans tous les pags de langue espagnolc, Ameri-que du Sad comprise.
Le journal scolaire IFAfany, ueri-table bouąuet gui pourrait nous scrnir de modele, publie par Ućcolc de Puig-ncrl de. Lleida, donnę la lisie des adherent s d ce jour, aue.c le litre du journal edile. Yoici :
- Montoliu dc Lerida (Libros Vi-uidos) par Jose de Tapia, principal iniliateur de la tcchnigue en Espagne.
— Balćakks : Consell (Mallorca) (Consell).
Barcelona : Ecole de Ania, dc L. Bauer (Vida lnfatil) ; Vallbona d’Ano.ia, de Anna Gauin (El Carol) ; Monis.trol de Montserrat (Volues en VAvie - El Pensamienło Infantil) : Sani Celoni (Peculls); Sant Pol de Mar (IAHoritzo).
Caceres : Caminomprisco, de
Vaigas (ideas g Ilechos) ; La Huerta (Ninos, Pajaros g Flores).
- Huesca : liarbastro (chicos) : Plasencia dcl Monte, de S. Omella (Trabajos cscolares uiuidos).
Lerida : Almacellos (Pagincs uis-cudcs) ; Corbins (Veu Infantil) ; Puigucrt de Lerida, de P. Redondo (Ly A fang).