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L/Educateur Prolźtarien 379

leurs petitcs onfnnts. lis ondulcnt. iis illu-minent, ils embaument comnio un clnir ra-yon do lunę sur le visnRi* cxtnsió des en-fnnts. Ils sont la poósic ótornellc, plnęant la hnrpo loujours neuvc ot sens i hl o des petit* i'a'urs qui s’ouvrenl, nyidcs, a In rosee có-Icste.

Los onfnnts des vlllcs Innguissent cutre des inurs de cimont, rnmme des flcurs palics, nłtórócs d*cspacc ot do soleil. .Tc ponso qu*il cst nócessnirc dc lour donncr. dćs qu*on lc ! pcut, la croyance nu mervcilloux pour rani-mer leur pauvrc vle. pour empldior quc mourc cn eyx Hiomino vóritnblc. Parce quc je crois que Ic mcrvcilleux, revó ju*qu’A co jour, pcut derenlr lo inervHlloux rónlisó dans la vie de dcinain. Sonio PKumanitó oapablo dc rivcr est celle qui trnvnille ef-flcocomont pour le błon.

(Junnd on vit, qnnńd on ćprouvc intonse-inent la poósic dc la contcmplatlon. on peut pnsser fi la poósic de 1’acllon. on pcut s’assi miler retto cbosc Indófinissablc qui, sculc, donno h la vie humaino dijfnitó ot duróc.

Jo prnnosc donc quc nous formlons dans cc sens rtlmc dc nos cnfants ct Paine dc notre pcuple, mai connu ct prcsquc vicrgc dc traditions.

Approcbons dc Penfonce lc rnyonnemenł lumincux des meilleur.s eon to* 'unhorsels, pour qn’cllc s’exorcc au róvc ot crole nu mi-raclo. Car le mirnclc cst vóriló. Cc qui durc dans Pimnjrinntion dc 1'homino no rontient pas do soplnsmes. mnis renfenne nu con-trnlro Pnnnoncc de la meillourc róalitó pos-silłlo. a larpiollc 11 sorait sot do rcnoncer. I.Mionunc ost loujours plus tfiund ct mcil-lonr qnc toul ce qu*il a fnit. ouc tout cc cju’11 fait. parce quc tout vlent dc son amc. ct <(uc • toutc promesse dc Pómc porte sa prnpre rónlisation *.

Maria-AIicia DOMINT.I EZ.

(Tratluit de l'e spąg no! : Commission de CJSJ.).

(A suivre).

Les Journaux pour la jeunesse et la mobilisation des consciences a 1’ecole du nouveau regime

Un pays courbe sous la croix

(s u ile)

De tonie la lorce tle son palriotisme chose cn soif fort louublc le Polana s cherche a delruire les moindres traces de la culture allcmandc dans mis aneiennes provinces. II ne se con-tentc pas tle poloniser des noms de lo* calites ou de renverser des monu-ments. Son oeuvre est singulićrement plus profonde : tout cc qui cst alle-

mand doit ćtre aneanti. Langtte, cou-tnnics allcmandes, bref, tout le ca-ractórc de la race est exlirpe. lei reste leli t e tnorle la loi de protection des tninorilćs.

Des enfants d*origine allemandc sont obligćs tle parler le polonais et aussi, au moins dans les manifesta-tions exłerieures, penser en Polonais.

On se console quelque peu en pen-sant t|uc ces Allemands exiles occu-pent une situation de premier plan, tln fait qu’ils restent au mil eu du tlot cnvahisseur slave, les propagandistes de 1’esprit alleniand.

C^łest avnnt tout a Dnnt/ig, la ville « bors la loi » qu’il appartient, roninie centre dc culture alleinantie. de faite rayonner 1’esprit national vers les rćglons du corridor >» et au-delii vcrs Posen (territoire de Poznnn) et vers la Prusse oricntale.

Dans la lutle ardente contrę cette Pologne, stmlenue si genereusetnenl par les pays vainqueurs, la culture allemande combat 1’espril slave coin-ine aiitrcfois, du temps des ChcYalicrs tle 1'Ordre. C’est a nous a npporter a ces inilitants tles Marches tle PEst toute 1'aide dont nous scrons capablcs. ('ar rinjustire apparnil monstrueuse !

Le tracę de la frontiere est encore une autre iniqtiite. Vous pouvez tr£s fncilcment juger d’apr£s la carte, de quello fncon arbitralre sont dćlimitćes les fronlieres. Ici, pas dc fronliert* na-turelle. aucune dćlimitation se basnnt snr un passe historique. C’est la con-voit;se «ln Slave seule qui a guidć le tracę tles li mit es. De la sorte, il arrive que la nouvelle frontiere a sćparć une yille de sa gare, qu’une nutre ville ćtait sans eau. parce quc le r^seryoir se trouvc sur une partie du territoire devemts polonaise, que Pecole cst si-luec de Pautre cóte de la fronti&re ou encore que cette derniere łraverse le jardin et nieme la maisón d’un pro-prićtnire.

II n’est pas rurę de rencontrer de ce fait un cnltivateur, dont la niaison est situćc en territoire alleniand, alors que ses champs sont en Pologne : ou des o:ivr'ers. des employós hnbitnnt en A'lemagnę alors que le l en tle leur travnil est en territoire polonais...