864 I/Educateur Prolźtarien
suggcsiion de ma part aurait peut-etre pu entralner certains Ó16ves i re-chercher s’il valait !a pełne cle placer notre argent 5 la caissc cFćpargne pendant 2 on 3 mois. Nous en ćtions aux problemes d’interet.
Les tenillcs de temperaturę cjni nous sont demandees dans la corres-pondancc interscolaire internntionalę nous conduisent nu calcul des moyen-nes de temperaturę, d'ou initiation aux problómes de moyennes.
Les ćchanges interscolaires nous obligent a peser nos lettres, nos « pa-piers d’afTaires » et a rechercher la valcur de leur ufTranchisscment.
Les excursions scolaires nmćncnt le total des dćpenses ft fnire : con-duisent ou la rechcrche ou prix des tickets (50 % des prix ordinnires). Sai-vanl sa situation, la coopćralive decidc d’intcrvenir pour 10 ou 20 % dans les frais du voyage. Toules ces choscs soumises 5 la decision des ćlć-ves sonl calculćes par eux-memes.
L’organisalion de la sou ple scolaire provocjue partioulierement Factiv:te des eloves. Les enfants me payent par jour 0 fr. 55, dont 0 fr. 05 a verser dans la eaisse coopenilive. Que doivent-ils rccevoir pour leur caisse si cctte semaine 53 enfants payent leur soupc ? La pesće des denróes employćes detcrminc chaque jour des calculs et plusieurs exercices pratiques a la balanee : calcul cle la quantitć a peser, pcsće des lentilles, cles pois, des haricots. etc... Ces cxercices conyiennent lont partioulierement aux ćlóvcs du degrć moyen.
Enlin les occupalions manuelles, les travaux a raigułlle, les lessives et les preparations culinaires sont une source d*exercices eminemmenl instruc-tifs et ćducatifs mais a condition de laisser le plus d’initiative possible, d’in-tei^-enir le moins possible.
Je. ne prendrai cpie quelques realisations a titre d’ęxemples, mais je dirai quc rexecution hien comprise de tous ces travaux amene pour les enfants ćnormement croperations de calcul.
Des ólćves de troisifcme annec (8 ans environ) confectionnaient leur coussin Les unes le cboisissaient rond, d’autrcs carrć, cfautres encore cle formę hcxagonaIc. Nous voyons de suito : prise de climensions, tracć de figures. Le tracę du dessin sur retoITe ani6ne divers partages. Enfin, la recherciic du metrage et du prix des cordelieres a acheter pour entourer les coussins obligeait ces enfants a en calculcr le pdrim^tre, & ajouter h co
fłćrimelre la longueur de ccrlaincs bouclcs, ou bien, pour celles qui vou-aient des cordeliferes tressees a cleux ou a trois bouls, a multiplier le pO-rimdtre par deux ou par trois.
Evidemment, ici encore, il faul laisser a Fenfant toute son initiative. ii faul le laisser en presence dc difficultc^s pour qu'il les surmonte. L’in-tervenlion de la maitresse est nuisible si clle reduit les difficultes, si elle calcule ellc-meme, si Fenfant n’a plus cjiFun travail de copie a execuler.
Le ridenu de la sciNne de nos fotos scolaires a ćtć confectionne entiferemcnl par les ćlóves de sixieme annee (12 ans) sans que nous ayons du inter-venir. II devait mesurer 7 m. de long et 2 m. de haut, les bandes de tissu m^suraient 0 m. 80 de largeur. Avant Facbat du tissu, Fćleve a dft calculer le nombrc de bandes cjiii entreraient dans la longueur du ridenu ce qui la conduisait a la division, 7 m. : 0 m., 80 et ensuitc multiplier 2 m. pa/r. le quotient dc cette division. Elle a coupć ses bandes et les a picjuees 5 la machinę. Un anneau se plaęant tous les 15 cm. Felóve a lrc>s bien trouvć qu’elle devait diviser la longueur 7 m. par 0 m., 15 pour trouver le nombrc cFanncnux a acheter.
Evidcmment en em*isageant Fetude vraiment basee sur les interets cle Fenfant. sur sa librę activitć, on n*aurait que faire do certains points cles programmes ; tel que Fetude du stćre et du decastóre, par excmplc. On delaisserait cette etude eomme on en dólaisserait cFautres encore parce <jue de notre vie, une fois sorti des ćcolcs, nous n’entendons parler de