mutation M51R de la protćine de la matrice, pourrait peut-etre permettre une synergie des effets observćs.
Les virus peuvent aussi etre utiiisćs comme outils et manipules afin d’induire la mort de cellules cibles plus efficacement. En y insćrant des gćnes dłinteret, on peut les transformer en vecteurs dynamiques. Une perspective interessante dans ce dessein pourrait etre d’utiliser la protćine apoptine, provenant du virus de Panćmie infectieuse du poulet, pour augmenter Pactivitć oncolytique de certains virus. Une des caractćristiques remarquables de cette proteinę est sa capacite ć induire directement Papoptose spćcifiquement dans les cellules tumorales; les cellules primaires et non transformees y ćtant rćsistantes (Oorschot et al., 1997). Ce phenomćne est dćpendant de Bcl-2 et des caspases en plus d’engager Apafl et Papoptosome dans Pinduction de la mort induite par la mitochondrie (Burek et al., 2005). L’insertion de cette proteinę dans un virus comme le VSV pourrait lui conferer des proprietes oncolytiques additionnelles trćs interessantes.
Un virus en lice pour la virotherapie oncolytique
La łyse directe de meme que Pinduction de Papoptose immunogenique de cellules tumorales in vivo semblent bien attirantes dans un but thćrapeutique. C’est pourtant loin d’etre la seule raison motivant Putilisation du VSV dans un tel contexte. En effet, ce virus est un candidat trćs intćressant de par ses caractćristiques intrinseques d’oncolyse. II a ćtć demontrć que le VSV peut se repliquer prćferentiellement dans les cellules ne rćpondant pas a PIFN ou y etant rćsistantes, composant pres de 80% des tumeurs humaines (Lichty et al., 2004; Stojdl et al., 2000a). Cependant, le VSV a aussi ćvolue de telle faęon a pouvoir ćchapper a un contróle antiviral cellulaire dans les tissus sains. En effet, le blocage de Pexportation nuclćaire des ARNm d’interfćron par la protćine M permet au virus de se rćpliquer dans tout type cellulaire. C’est pourquoi Putilisation de mutants du virus, entre autres au niveau de la protćine de la matrice, permet une selection de la replication dans les lignees tumorales dćficientes pour cette voie de signalisation antivirale (Balachandran and Barber, 2000, 2004; Desforges et al., 2001; Lichty et al., 2004; Stark et al., 1998).
Dans une optique de therapie utilisant des virus oncolytiques, il devient evident qu’il sera imperatif de dćvelopper des outils sćcuritaires, efflcaces et ciblćs afin d’optimiser les