I
I
I
I
I
II
i
f
De tels graphiąues peuvent aider au choix d'une śąuation appropriśe par-mi les diverses formes dścrites dans oe manuel ; on peut alors 1’ajuster directe-ment aux donnees par rógression multiple ou par regression sórióe. On peut aussi traoer une courbe a la main dans Ze nuage des donnees, et lui ajuster ensuite une eąuation si besoin est.
Mais hien souvent> la foret est un melange complexe d' essences et de types ócologiąues varies> et l'exploitation est tres selectiue donc ISgdre : il se peut alors qu'il n'y ait aucune relation discemable entre l9 etat de la pro-duction et la surfaoe terridre initiale, la classe de fertilitó, le temps. Dans ce cas, les modeles de production statiąues ne constituent pas une strategie ef-ficace de prevision de l'accroissement.
On pourrait croire ąue les modeles de production statiąues, parce qu'ils. sont relatirement simples d construire et d utiliser, constituent une sorte de pa-nacće pour rćsoudre les probldmes de prśrision de la production dans les peuplements hótórogśłnes. C'est malheureusement loin d'etre le cas. Les probldmes qui se posent hien ąue plus aigus, sont fondamentalement de meme naturę ąue ceux ąue soul&vent les mod&les de production statiąues pour peuplements homog&nes (voir § S25). Ils sont essentiellement, outre 1'absence possible deja signalće de toute relation significatiue3 de deux types :
■ Un modele de production donnę contient implicitement une evolution his-toriąue correspondant a celle, si elle n’est pas trop hćterogene, des donnees utilisees pour sa construction. On ne peut donc pas l'appliquer avec confiance a des peuplements qui ont subi une histoire differente.
■ 11 se pose un probleme de compatibilitś quand le modele interesse plu-sieurs productions. Supposons par exemple que l'on predise trois volu~ mes differents : pour les essences commercialisables, V pour les
essences partiellement commercialisables et pour les essences inu-
tilisees ; la somne de ces trois volumes devrait en principe representer le volume de tout le peuplement. Or, si lTon compare (Vc+V +\T) au vo-
lume toutes essences, tire de donnees reelles ou d'une quatrieme fonction ajustee directement a ce volume, on constatera souvent un biais consi-derable.
K
Aucun de ces deux probldmes n'est en principe insurmontable. Si l9on dispose en ąuantitó suffisante de donnees provenant de placettes permanentes et d’experiences d long terme3 on peut integrer au modele des variables ąualitatires representant differents types d'histoire sylvicole. On peut rćsoudre les próbl&mes de compatibilite en ajustant des regressions sous contrainte les obligeant d v&ri-fier certaine condition.
Les modeles de production statiąues souffrent en outre de ne pas pouvoir utiliser des donnóes prouenant de sources -oarićes (par exemple : expśriences de types diversy placettes permanentes d9śchantillonnage et placettes de mesure des accroissements individuels). C'est la une limitation sśrieuse.
v%
*
(
i
1.
J
I
I