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avec une marge legfcremeni denietee, cjui semblent couverts de petits eclats de verre, mais elles montraient une coloration jaunatre et une marge irrćguliere parfois eraillee (forma-tion decreneaux); cette apparenceest commune chez les vieilles souehes de colleetion qui ont isolees dans les epidemies les plus anciennes.

»Un examen attentif, a ce point de vue, de cultures arrjvee$ reeemment k Berlin en provenance de PEgypte, n’a laisse aucun doute que» dans toutes les souehes iTisolement recent, on pouvait toujours, en les repiąuant plusieurs fois, retrouver les deux types de colonies que nous appellerons colonies transparentes et colonies opaąues.» Urad.l

Kolie & Gotschlidi ajoutent que, par repiąuage des cultures sur gelose, on peut aussi trouver deux types de colonies: les unes sont homogćnes, les autres montrent la formation d*un rebord net ou d*un anneau.

Comme Baerthlein (1911 a, 1912) Ta confirme dans une etude appro-fondie, le developpement des colonies variante$ $’effectue non seulement sur la gelatinc, mais aussi sur la gelose: sur ce demier milieu — a cotć des colonies transparentes deja mentionnćes et des colonies circulaires a centre opaque et a bordure transparente — des colonies opaąues blanc-jaunatre pcuvcnt apparaitre et m&me predominer. Baerthlein a observe que les colonies transparentes etaient composees surtout de vibrions greles bien incurves et se colorant uniformement, tandis que les preparations microscopiąues des colonies opaąues montraient soit des vibrions courts, epais et a coloration bipolaire, soit des formes plus longues, bien incurvćes, qui ne se colo-raient pas uniformement mais d"une maniere segmentaire. On doit noter, ce pendant, que d’apr£s rexpćrience des observateurs ulterieurs, ces diffe-renees morphologiąues entre les vibrions qui composent re$pectivement les colonies transparentes ou opaąues, ne sont pas constantes.

Baerthlein a trouve que les deux types de colonies etaient remarąua-blement stables si on les repiąuait $ćlectivement a des intervalles rappro-chćs; il a etabli aussi que, si un seul des deux types seulement se manifes-tait d"abord dans une culture, les deux types reapparaissaient au bout d*un certain nombre de cultures successives.

Un autre point ćtabli par ce chercheur est que les cultures des vibrions choleriąues d"isolement recent montrent plus rapidement des variation$ de leurs colonies que ne le font les souehes con$ervees depuis plus longtemps au laboratoire. Ceci pourrait s’expliquer par Tobservation de Haendel & Woithe (1910), k savoir que les cultures des vibrions cholćriąues rćcemment isolćs sont particulidrement sensibles aux variations nutritionnelles. Toute-fois, d"autres auteurs out exprime Fopinion que la variation culturale « survenait plus vraisemblablement dans les cultures artiflcielles apres une croissance continuelle dans le milieu, mais qu’elle pouvait se rencontrer merae dans les souehes d^solement recent» (Mackie, 1929).

Dans une demióre notę, Baerthlein (1918) ne distingue pas moins de neuf variantc$ parmi les colonies dc V. ckolerae, mais, comme Ta soutenu Gildemeister (1922), la plupart d "entre elles paraissent plutot des formes transitoires ou intermćdiaires entre trois types principaux: les formes transparentes, opaąues et annelees.