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Un autrc haptdnc, Cyl, est probablcmcnt aussi d’originc somatiquc, tandis qułun autrc, Fhaptóne plissć... a ete obtenu de la secretion intercełlulaire des cultures plissees. On a decrit une techniąue de separation des flagelles des Yibrions. Les anticorps de tous ces composants se produisent ou peuvent se produire dans les senims des lapins immunises avec les cultures vivantes de V. cholerae. II est cer tai n que les cultures de Yibrions eon-tiennent d'autres constituants sćrologiąuement actffs et antigeniques, et il n’est pas du tout iiwraisemblable que certaines des fractions dćji decrites s'avćrent 6tre des melanges.» [Trąd.)
Obsenations recentes sur les antigenes O
La necessite de Futilisation — selon les recommandations de Gardner & Venkatraman (1935b) — des serums O pour le diagnostic bactćriologique du cholera a ete fortement etayee par les recherches de grandę envergure entreprises dans Linde et rapportees par Taylor (1937, 1938, 1941).
A la suitę d’experiences identiąues k celles de Linde, Russo (1938) a recommande des cultures successives (4-6) de souches choleriques conve-nables, sur une gelose contenant 0,5% de chlorure de lithium, en vue d’obtenir des cultures privćes de flagelles pour la próparatiori de serum O pur. La culture des vibrions sur les milieux contenant de Talcool, ou Femploi de suspensions chauffees, etaient, dans les experiences de Russo, moins favorables a Fobtention des antigenes prives de H, destines a la production de serum, et la culture sur les milieux phćniques ne convenait absolument pas. De Fexamen de 58 souches de vibrions choleriąues et pscudo-choleriques, cet auteur a conclu que le serum Inaba O permettait de diffe-rencier les souches Inaba des souches Ogawa et El Tor aussi bien que des vibrions non agglutinables de Finkler-Prior et de Deneke.
Burrows et al. (1946) ont fait une etude importante basee sur Pexamen de 50 souches choleriques, 9 souches El Tor vraies et 11 souches de vibrions pseudo-choleriąues appartenant aux sous-groupes II-VI de Gardner & Venkatraman. Pour ce faire, ils ont, par des tests d*absorption reciproque, soumis un groupe representatif de souches choleriques a une analyse com-ptóte de leurs antigenes thermostables et thermolabiles; en m6me temps ils ont etudie les autres souches de vibrions par Fagglutination avec les immunserums unispecifique$. En verifiant les formules antigeniąues O experimentales auxquelles ils avaient ete conduits par les tests d’absorption avec des antigćnes connus, Burrows et ses collaborateurs ont trouve que les antigćnes O des vibrions comportaient 13 composants, dont cinq devaicnt Stre consideres comme des antigenes majeurs. Parmi ceux*ci, Lun denommć A ne se rencontre que dans les yibrions du sous-groupe OI et, par suitę, doit śtre tenu pour Fantigene specifiąue du groupe. L’anti-g£ne B qui a ete trouve dans 13 souches Ogawa sur 20, mais dans aucune souche Inaba, et Fantig&ne C, rencontrć dans les 25 souches Inaba examinćes ainsi que dans deux souches Ogawa, sont considerćs comme les antigenes specifiques du type. Les autres antigenes O majeurs ne montrent pas d’association particulićre entre eux ou avec Lun ou Fautre des antigenes