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rcmves GfbcśsSihes de

avec bronchite chroniquc. Au cours d’une poussćc aiguc dc cette affection, comme le relatc le certificat mćdical ci-dessous, ćtait survenu un pncumothorax spontanć bilateral, <|ui mit en danger La vie du ma-ladę. Le rcctcur appele a son chevet crut prudent de Iui administrer PEatrSme-Onction, le mercredi des Cendres, 13 Fćvrier. Cest alors que les parents, les voisins et le malade lui-meme comraenc£rcnt une neu-vaine de priiNres en Phonneur de M. Riou. Tous les soirs. les gens du yillagc qui comprcnd une vingtaine de feux arrivaient a la inaison du malade pour pren-dre part & eettc neuvaine. La femme dc Mathieu Le Henaff se rendait chaque jour aussi au cimettóre pour prier sur la tombe de M. Hlou. Le 1" dimanche du Carćme, un mieux scnsible se produisit dans Pćtat du malade. Tout danger avait disparu. Lu toux et Pop-pression avaient brusquemcnt cessć. Depuis, le malade seiuble rcvenlr a la sante. € Si 1 hiver prochain, decla-re-t-il, je n'ai plus de toux, c’est que M. Riou m a gućri. > L'avenir dira donc si rćellement c’est 1& un cas de guerison du a Pintercession du hćros de la foi.

Le Doctcur Clottre. de Plogastel-Saint-Germain, appele de noUYcau pres du malade, declare que d'apiit les previsions huinaines. il n*y avait pas despoir de gućrison pour Le Hćnaff. et qu’il ne comprenait rien a cette amćlioration survenue si brusquement dans Petat de son malade.

Voici les certificats des deux tmćdecins qui ont soi-gnć Mathieu Le Hćnaff.    i

Certificat du Dacieur Clottre. — « Je soussignć, docteur en mldeciue, cert i lic avoir donnę mes soins U plusieurs reprises depuis 1921 ft l>e Hćnaff Mathieu, dc Kćruguel *cn Lnbiiban-1’ouldreuzic, pour emphyseme pulmonairc et bronchite chro-nique.

Au cours d’une poussće aiguc de cette affection en fćvrier 1929. est survenu un pneumothorax spontanć bilatćral qui a mis en danger la vie du malade.

)uimper et Lśon

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Le present certlflcat est d/lłvr* & titre de rcn*eignement adminiatratif — le 9-3-29 *.    •

Certifił eonforme d roriginal.

Certificat du docteur Penther de Quimper. — t Je soui-sitfnć. docteur Penther, medecin specialistc des dispcnsaires du Finistłre, cerifie avołr donno mes soins ii M. Mathieu Lc HćnnfT. de Kćruguel en 1-abahan-Pouldreuiic. qui prlscntait un pneiimothora* spont.anl bilatćraJ.

Le 7-3-29 ».

Certifił eonformr d 1'originel.

Dans la paroisse de Dineault, le souvenir de M. Riou est reste moins vivant que dans cellc de Lababan. Les deux faits saillants de sa vie: son execution a Quimper pour avoir refuse de preter lc serment schismatique et son reftts de sauver sa vie par un mensonge, nous ont cependant ćtć attestes par toutes les personnes que nous avons interrogees, entrautres par Mmc Veuve Pichon, &g<⁴c de 77 ans, demeurant au lK>urg, par Mme Riou, du vil!age de Kersaliou; par M. Frnnęois Quin-quis, de Kerrot, age de 80 ans; et M. Nicolas I^abbat, du village de Rosconnec. M. Labbat connatt le fait qui setait passć au presbytćre de Lababan lorsque Jean-Denis Riou, pretre assermentć, ćtait venu faire visite k son frere. II nous a declarć avoir lu ce rćcit dans les notes manuscrites rćdigees p?r son fr&re, 1’abbe Jean Labbat, dócćdś.

... Ce cahier a malłieureusement disparu.

Voici l anecdote en question, attestee au surplus par M. le chanoine Stanislas Gueguen, qui la tient de M. I'al>bć Garo, originaire de Dinćault, et recteuT de Tourc'h, de 1846 k 1888.

Jean-Denis Riou, frere cadet de Jean-Etienne, avait commc vicaire de Dineault, sa paroisse natale, pr<Rć serment a la Constitution civile du Clergć. II n’avait pas cependant tardć a se rćtracter et fut, de ce fait, deportć en Espagnc. La tradition rapporte que Jean-