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avanTtouTTach, dTffiisentles valeurs nćgatives. TTs dćvoilent le dćgout et le pouiri de notre temps, par Pintermćdiaire des motifs remarquables (nourriture mauvaise, matićres organiques amorphes etc.), pour nous forcer k rej eter, vomir, ab-jeter. Lorsque nous avons analysć les capacitćs alimentaires extraordinaires de ses personnages, le vomissement signifie aussi se dćlivrer de l’overdose. La goinfrerie demande la purgation - corporelle et meme I spirituelle.    ,

16.6.3 Anoreiie

* Zrodila se oviem novó kuchyń, kleró poćitó s nechull jako takoyou. kuchyn anorektickó. kteró zpochybńuje sóm akt prijimóni jidla a heró si zahróvó se strategii « ztraty chuli», znechuceni a odrazoyónl chuti. »“'

L’extreme opposć a Pobćsitć immense prćsent chez Nothomb est l’anorexie mentale, volontaire ou imposee, dont souffrent de nombreux personnages (et non seulement de jeunes filles). L’auteur meme avoue qu’elle a eu l’anorexie entre treize ans et quinze ans, c’est pourquoi nous trouvons les anorexiques dans le roman autobiographique Biographie de la/aim, puls dans le Robert des noms propres et, sous une formę plus raffinee, dans YHygiene de l^assassin_ _ _ _ _ _ _ _    ¹

« lly a Id aut ant d'orgueil que d’instinct de survie. »¹⁸²

La faim corporelle (du sucre et du chocolat: « Si Dieu mangeait, il mangerait du sucre. »¹⁸³) et spirituelle (des livres, des jeux, de Pamour) a chassć la petite Amćlie a partir de son enfance jusqu’au commencement de sa pubertć. Nous avons dijk constatć que Nothomb prend Penfance pour un age paradisiaąue et heureux, et que ses personnages enfantins s’efforcent de

¹⁸¹    « Mais une nouvelle cuisine est nće qui prćvoit le dćgoflt tel quel, la cuisine anorexique quil

met en question 1’acte m§me d’absorption du repas et qui se joue du stratagdme de « la perte du goflt», du dćgoflt et du goQt dissuadć. » Baudrillard, J.: "Slla nechuti” in Zuska, V. (ed.):    |

Umini, krasa, Seredno. Texty z estetiky 20. stoleti. Praha, Karolinum 2003, p. 253

¹⁸²    Nothomb, A.: Biographie de la faim. Paris, Albin Michel 2004, p. 213

ibid. p. 39_ _ _ _

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