DOCTCUR JOSEPH AYOUB
collaboration spćciale
Dialogue
Au-dela
des vitamines
Boston, le Dr Thimoty Johnson savait qu*un neurochirurgien montrealais, le Dr Claude Bertrand, de 1’hópital Notre-Dame, etait un pionnier dans cc domai-ne. et que ses collaborateurs, les neurochirurgiens Pcdro Molina-Negro et Guy Bouvier, ćtaient susceptibles de lui venir en aide. Une delicate intervention, la ra-misectomie posterieure, fut cxć-cutee par le Dr Bouvier et la danie fut guerie.
Dans la vie trepidante que nous menons aujour-d‘hui, nous consommons des supplćments vitaminiques pour toutes sortes de raisons. Ainsi, seulemcnt dans les pharmacies, nous acheterons au Qućbec pour plus de 20 mil-lions de dollars de vitamines cette annec. Ouatrc adultes sur 10 prennent regulićrement des vitamines. La prevention du cancer est une des raisons in-voqućes par les pcrsonnes qui se bourrent de ces pilules. L'hypothćse en cours suggćre quc les yitamines antioxydan-tes, tels le beta-carotćne (vita-minc A), 1’aipha-tocopherol (yitaminc E) et la yitamine C, diminucnt raccumulation de
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Ravi des resultats obtenus chez sa patiente, le Dr Thimoty Johnson. estima judicieux dc faire par-tager cnsuite sa trouvaille a TAmerique. Une equipe dc sa chaine de tćlć s’est prescntee a Montreal Tan dernier, a tournć un rcportage sur cette interven-tion pcu commune, necessitant une cxceptionnelle connaissance
deux etudes, j'ai demandć au docteur Eugenio Rasio, nutri-tionniste et directeur du Centrę de recherche Louis-Charles Simard, quellc pouyait ćtre l'explication. Tout d'abord, il recommande d'etre extreme-ment prudent dans Tinterprć-tation de telles etudes. L'addi-tion de supplćments yitamini-ques a en effet une rćpcrcussion sur la quantitć et la naturę de ce que nous man-geons. Dans ce contcxtc, il est difficile d*avoir un groupc dc tćmoinsappropies. De plus, les ćtudes de prevention dc la ma-ladic par ralimcntation, doi-vent etre effectuees sur des po-pulations saines. Or, Tetude chinoisc est basćc sur une po-
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PHOTO JEAN OOUPll. La Prtuc
de la neurochirurgie. Le reporta-ge fut diffuse sur le rescau ABC deux jours aprds Paques cette an-nćc, a Tćmission Cood Morning America. Voila qui n’est pas cou-rant et qui equivaut deja a une formidable reconnaissance du travail accompli.
■ Les tensions musculaires et les tics dont nous sommes affectćs relevent, fort heureusement dans la majorite des cas, non pas de la chirurgie, mais dc la psychologie, et peuvent-etre soulagćs ou traites en recourant aux ressources dc cette science.
Psychologues et chercheurs au Centrc de recherche Fernand-Se-guin de 1'Hópital Louis-H.-Lafon-taine, Danielle Gareau et Kicron OłConnor ont publić rćcemment aux Editionsde THomme un livre de yulgarisation traitant de ces questions. Dans Tics et problł-mes dc tcnsion musculairc, ils nous suggćrent une mćthode per-mcttant dc decouvrir a quelle frć-quence et dans qucllcs situations se produisent ces habitudes invo-lontaires, et proposcnt des moyens pour apprendre a rela-cher ces tensions et a prevenir Tapparition de ces habitudes.
Les tics et habitudes motrices inyolontaires auxquels ils portent attention nc sont pas provoques cette fois par une maladie neuro-logique mais plutót par la persis-tance d’un aspect d‘une reponse yolontaire, malgte le fait quc la
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