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thermiąues des plages, elles sont—comme nous le savons deja —encore plus grandes, II suffit de comparer les donnę es de GEIGER (1927, p. 25), indiquant, que les amplitudcs journalLres moyennes (mai-septembre) des oscillations de temperaturę de la couche de l’air de 5 cm au-dessus du sol correspondent p. ex. a 19.7°, par comparaison a 13,1°, propres aux couches de l’air de 150 cm au-dessus de la surface du sol, strictement a la-meme place.

TAB. 20.

Temperatures de l’air aux environs du lac Wigry (moyenne pour 10 annees: 1922—1931) et nombre des heures d’operation du soleil (moyenne pour 5 an

nees: 1928—1932; heliographe de Salmoiragli).

Mois:	IV	V	VI	VII	VIII	IX	X
Temperatures moyennes	4.7	12.6	14.2	' 17.4	15.5	11.7	6.8
Temp, maximales absolues	23.5	30.0	31.8	33.5	30.8	28,7	22.4
Amplitudę journ. moyenne	9.3	11.1	10.3	10.7	9.6	8.9	7.0
Amplitudę journ, maximale	18.9	18.5	20.2	19.3	18.5	21.8	19.8
Nombre des heures d’inso-lation (moyen par jour)	4.5	6.4	6.7	6.5	5,9	4.6	2.5

Tout cela cause, que le psammolittoral, et specialement ses parties exondees, constituent, par rapport aux conditions thermiques, un milieu extremement astatique. De brusques transitions s’y operent; des temperatures d’insolation mement elevees, depassant les plus grandes temperatures de l’air, notees pour cette contree (voir la table 20), font place a des temperatures relativement tres basses. La violence de ces changements est encore facilitee par la valeur, rclative-ment petite, de la chalcur spćcifique des materiaux qui for-ment les plages. D’apres MlTSCHEKLICH (1. c., p. 31) la chaleur specifique du sable, complctement sature d’eau, compte 0,717 cal/gr, c’est-a-dire presque l^]/-2 fois de moins que la chaleur spć-cifique de l’eau, ce qui facilite beaucoup les brusques change-ments de temperaturę. Les resultats, rapproches dans la table 21 et illustres par la fig. 9, prouvent la violence de ces chan-gements. Ces resultats se basent sur l’observation suivante: