pays producteurs. La production dc tabac a ete lógeremeut plus forte ; les exportations des Etats-Unis out di mimie et les stocks out a non-veau auginente. La production des Etats-Unis derrait diniinuer en 1957/58 par suitę de la rć-duction importante des superficies.
La production mondiale de cołon a commencć a diniinuer en 1956/57, surtout par suitę des rćductions des superficies decidees aux Etats-Unis. Lecoulenient des stocks de ee pays a des prix concurrentiels a provoquć un dćveloppement inarcjuć des exportations ; les stocks des Etats-Unis out commencć a diniinuer, mais ceux des pays iniportateurs se sont reeonstitućs. La production et la eonsonnnation de lainc out de nou-veau augmente lćgerement et les prix se sont ainćliores. Pour le jvle, la production et la eon-sommation se sont. semble-t-il, a pen pres equi-librees en 1956/57, mais les prix out rapideinent augmente vers la fiu de 1956. La production de toutes les fibr en dures importantes a augmente ; les perspectives de la consommation semblent favorables. La production de caoulchouc naturę! qu» avait atteint un niveau eleve en 1955 a lege-rement diiiiinue et la consommation liii a etc superieure ; les prix out eonnu d’assez fortes tfuctuations en 1956 et au dćbut de 1957.
La production des prothtils foresliers, qui avait rapideinent augmente, s’cst ralentie en 1956 ; le total des abattages a ete a pen pres le nieme qne Kamice prćcedente, mais on s'at-tend a les voir augmenter a uouceau en 1957. Le commcrce iiiondial du bois a pate et des bois de niiue a diniinuć, mais les prix sont de-meurćs stablcs. Les besoins en sciages out dimi-nuć en Europę cl en Anierique du Xord ; le com-merce mondial total s?est liii aussi contracte et les prix out un pen fieclii. Mais la production et le coniiuerce de la patc de bois. qui ne cesscnt de sc deve!opper depuis la fiu de la gnerre, out continiió a augmenter ; on a ćgaleinent eme-gistró une nouveIle augmentation importante de la production et du cominerce du papie** journal.
Chapitre III. Facteurs inflaanęant la ten-
dance de la consommation alimentaire
L’examen des faits recents et des documents cpii Ieur out etc consacres met en evidence Pin-iluence primordiale du revenu sur le reginie alimentaire et confirmc que ranićlioratioii de la nutritiou est etroitenient liće au progres generał de rćconomie.
L analyse des resultats dc 11 enquetes de consomuiation portant sur un vaste domaine geograpliicpie niontre que dans toutes les parties du monde il existe ime relatiou remarcpiable-ment constante entre le niveau du revenu et le pourcentage inoycn des depenses consacrćes a raliineiitation. Dans les pays riclics, et partout aillcurs aux niveaux de revenu eleves, un ac-croisseinent du revenu par habitant n’entraine qu’une augmentation iclativenient faible des depenses d alimeutation. sauf pour quelques arti-cles coinnie les repas pris dans les restaurants et les boissons alcooliqucs. Lorsque les revenus s'elevcnt au-dela d‘un eertain niveau. divers produits font nieme 1’objet d’uue eonsonnnation decroissante. ćtant reniplacćs par des denrees plus couteuses.
Eu revanclie. aux degrćs inferieurs de l echelle des revenus et specialemeut dans les pays insufii-saiiiiueiit <leveloppćs. un lćger accroissenient du revenn provoque d’ordinaire une augmentation inarquee des achats de denrćes alinientaires et. en particulier, d aliments de protection tels que les produits de I'elevage, le poisson, les fruits. les lćguines et il s eusuit. du point de vue nutri-tionnel, une nette amćlioration dii reginie. Dans les mćnages les plus paurres qui pcuvent difii-cilcineiit s offrir du lait. (les ceufs, des fruits et des lęgu mes. les quelques depenses consacrćes a ces produits aiignientent de beaucoup plus dc 10 pour cent. par exemple lorsque le revenu s accroit de ce pourcentage.
Ces observations, eon firmćcs par d’autres in-dications et. notamment. par la coniparaisou des niveaux moyens de la consommation indivi-duelle dans des pays oii les niveaux moyens du revenu national par habitant sont diflferents, lnontrent 1'ampleur du niarchć potcntiel oftert aux produits alinientaires dans les regions pen dćveloppćes du monde. Elles niontrent aussi combicn il iniporte, si l on veu( parcr au danger d’inflation, de tenir compte. dans toute planifi-cation economiquc, des teudances fortement expansionnistes que la deniande dc produits alinientaires nianifeste des que les revemis s’ele-vent au-dessus du niiniinnm nćcessaire a la sub-sistance. Toutefois la questiou de tenips est essentielle et les faits recents out prouvć que, meme dans des pays ou le reginie moyeii est insuffisant, il est parfaitement possiblc que les prix agricoles s’effondrent et que des cxcćdents apparaissent si la production alimentaire croit. plus vite que la demaude.
La cousoniniation est ógalenient infinencee par plusieurs aiitres facteurs tels que les prix. les babitudes alinientaires, les fłuctuations de
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