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industricllc n’a pratiquemcnt pas cliangć dc-puis octobre 1956 ; toutcfois dautres ind i ces ćconomiqucs out continuS A angmcntcr, bien qu’A ttu rytlune plus lent. C’est ainsi qu’au cours du premier trimestre dc 1957. lc produit uational brat, en valeur rćelle, a augmcntć de .*1 pour cent par rapport A laiiiićc prćcedente. alors qu'il avait augmentć de 7 pour cent en 1955. Plus dc la moitić de cette auginentation a ćtć due a raccroissement des depenses de consonunation. surtout en biens non durables et en services ; en outrc, il est A notcr que pour la premiórc tois au debut de 1957 1'emploi a óte plus faible dans los occupations directement productrices quc dans lcs autres (y conipris lcs services). Une certaine anićlioration des rcvcnus dans la quasi-totalitć des sectcurs a maintenu la deniandc intericurc de denrćes agricolcs a uti uiveau ćleve mais 1’accroisse-ment des depenses consacrćes aux produits alimentaires na pas de passe do beaucoup la liaussc des prix. Coninie on le nientionne ail-leurs dans le prćsent cliapitre, la deniande d’exportation des produits agricolcs a montć en flćclie. En 1956 on a cnrcgistrć une situation assez analogue au Ca nada. oii le produit natio-nal brut, en valeur rćelle, a augnicntć de 7 pour cent — contrę 9 pour cent en 1955 — grace surtout au net accroissenient des investisse-ments de capitaux. La valeur des exportations canadicnnes totales s‘est accruc dc 12 pour cent; le pśtrole brut, lo niinerai de fcr. lc papier* journal et surtout lc ble ont ćtć les principaux bćnćficiaires de cet accroissenient. La deniande intćricuro de produits agricolcs est restee ćlcvćc. La forte demande tant de biens d’equipenient que de biens de consonunation a eutrainć une liaussc de 21 pour cent des importations. mais l⁵aggravation du deficit coininercial a ćtć com-pensće par l’afTlux eontinu de capitaux d’in-vestisseuient. en provenance surtout des Etats-Uuis. En Amćrique clu Nord, la demande de sciagcs a ćtć affcctće par le raleiitissement de la construction de logcnients aux Etats-Unis et par la baissc du taux daccroissement de cette dcrniere au Canada, mais la deniande dc p&te dc bois et de la plupart des produits A basc de pAte est restće fernie.

En Europę occidentale egalciuent le rythme de rcxpansion a fleclii et les auginentations de salaires se sont accćlćrćes. La len te niontee des prix s’est poursuivic. s’ajoutant dans cer-tains pays aux difficultćs budgetaires ; aussi beaucoup de gouvcrnenients ont-ils du appli-quer ou renforccr les niesures dćflationnistes visant a rćduire tant la deniandc de consoinina-tion que les investissements. Lc ralcntissement dc rexpansion dc l’activitć ćconoiuique a per-mis A la situation de 1'offrc de main-d'ceuvre et de certaines niatieres preiniercs de s’amćlio-rer. Le renforcement do la deniande consecutif a la liaussc des revenus a ćtć annulć en partie par le reuclićrissenient des biens dc consoinma-fion et notammeut des denrćes alimentaires et des boissons. Cette liaussc de prix a ćtć due non pas aux importations. qui en fait sont dc-venucs moins clieres, mais a raccroissement des coiits de la production intericurc et A certaines mesures dćflationnistes coniinc la sup-pression des subventions alimentaires, la niajo-ration des taxcs A la vcnte ou la levec du con-tróle des prix. Malgrć tout. le revenu recl de la niain-d’oeuvrc s^?est amćliore — de faęon moins sensible sans doutc quc ces dernieres annćcs — la demande intćrieure de produits agricolcs est restee ćlevće ot lcs ventcs au detail de ces produits ont progressć dans tous lcs pays sauf au Danemark et en Suede. La situation dc la balance des paiements dc ccrtains pays, Danemark. France et Royaume-Uni, par excmple. a empirć, alors quc dans d’autres elle nc cesse de s’ameliorer. particulićremont en Allemagne occidentale. Les importations dc denrćes agricoles ont continuć A se develop-per. cncore que ce fait soit du en partie A la nićdiocre recolte de ccitains pays. La demande de sciages a lćgerement baisse. mais on a enre-gistrć un nouvcl accroissenient de celle dc pAte do bois et de papier.

Dans lensemble. la situation ćconomique de VOceanie s’cst beaucoup ameliorćc depuis 1955/56. Par suitę des restrictions aux importations et, plus cncore, dc la forte demande d’ex-portation de laine, Fexećdent de la balance commercialc en Australie a atteint pres de 200 millions dc livres australiennes pour les neuf premiers mois de 1956/57, alors qu’elle avait cnregistre un deficit de plus dc 80 millions de livres pendant la mćinc piriodc en 1955/56. Les restrictions aux importations et la poli-tique d’ansteritć monćtairc ont dejA ćtć assou-plies, et il scmble probablc quc la demande intćrieure dc produits agricoles se raffermira. En NouvcIle*Zćlande. la situation a ćvolue de faęon analogue, cncore quc de faęon moins spcctaculaire. Les exportations de laine ont profite du niveau ćleve dc la demande. mais la Nouvelle-Zćlande a cu des difficultćs A ecou-ler ses disponibilites dc produits laiticrs et de viande sur lcs marchćs etrangers.

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