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du pouvoir royal.hlle no fut vraiment misę aux liaikreB qu,au XVIII® silcie & partir du moment oił 1'office de Mfiire deTient une charge royale,le magistrat fut de fsit,un agent del'Intendant AU XVIII6 sikcle,la royautć faisant flachę de tout bois pour ee procurer des ressources financikres aliźna au profit d'un fermier lee. órpits memee de la ville. ;
Le 23 Mars 1767,le bruit se rdpandit fe Saint-Antonin que le rui avait vendu k ftr^e Oomte de MALAKtfIC montricoux,premier prl-sident de la Gour des Aldes de W0ntauban son domaine de Sadnt-^nto” nin avec tous ses droits et en toute justice,haute moyenna et bas ee.AUBsitfit lę conseil 8'assemble et, apr«£s avoir ejraminŹ les prlH yilkgee de laTille,!! dścide de słoppo8er Juridiquement k l'eiścu tion de la dścision royaleLffectlveme t,le 27 Avril,l’abi. de
qui agit au nom de eon frkre,reęoit l1 opposi.tisn du corps municipęl.
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Malgrć un arrfitd du Oonseil du roi,la yille aaintient sa pro testetion ,et,le 24 juin I770»e,prća quel'avocat JPERRE1 eut imposć les droits de la communautó confórće par St-LOUIS,confirmće par Charles V et qu*il eut procódó k une minutieuee abalyse des actee dea notaireSfle conseil dścida d'engager uh prockę pour conse.rver k la Oitó ees priYilkges.
Eks ce moment,la lutte devint aigfle.Lea oppositione pleuvent procka au sujet des droits de chasse et de p8che,contestation des droits du coate & nommer les officierB.municiaau^jattendu^est-il dit^ąue les archives de la communaut4,ne aaura^t-gtre aux mains de afes ennemis,refus formel pour les eonsula de remettre ra£me ) Mr de H<BKilĆÓUX les clefs des archives et lee regiatreB des dólibdra-tione,
Le 5 •"ara 1776,1® Oonseil dlitat rend enfin un axr6t.Il ac-corde & la ville le. droit de pourvoir aux officlers municipaujc > mais le comte reste en pouvolr de toue.lea autre8,avantagea.et;une ddlibdration du 22 juillet 1747 nous dclalre pour lee chargee qu'-qu repr^sentent pour la citć.IOO setierB de bid pour le droit d*araigne,®^ 600 livres d'abonnement pour le m§me objet.la cenaive, ^'albergue,!® leuda piąte sur les bl^s ćtrangerB;les langues de Łoeufa et vme ^ambe de tous les porcB etc...
lelle śtait,deux ens avant la Rdvolution,la situation huml-lide d*une ville qui, depuiB le douzikne 8ikcle,avait conaervć le pri"vilkge de 6'adminiBtrer elle-m^ne, sous la tutelle royale.
fct ce n’dtait point une localitd de mddiocre importance,le
volumineux dossier du prockę contient un n^moire ótełliseant qu'el-
le est la plus coneiddrable de 1’ślection aprćs Villefranche,que
sa juridiction s*dtend sur dix paroisses.Elle compte 10.000 habi-
tants dont 6000 k l'intćrieur des murs.Elle est dotće d'un chapitre
de dou? e chanoines avec un prieur-mage, il y a en outre,douze prć-• * » % •
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