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spiritualite : Es war geradezu ein Kennzeichen dieser Bewegung, dass sie tendenziełl keine Grenie kannte; sie war im Grunde universalf da humanistisch ausgerichtet (p. 216). — (L. J.)
10. Goegebuer Louis M., Wat is Moderne Devotie ? — Historia et Spiritualitas Cartusiensis.
Colloąuii Quarti Internationalis Acta Gandavi — Anlverpiae — Brugis, 16-19 Sept. 1982,
Destelbergen, 1983, p. 235-245.
Sous le titre un peu trompeur « Qu5est-ce que la Devotio moderna », PA. donnę une synthese, ou plutót une esąuisse, de Phistoire de ce mouvement. Dans le cadre de cc congrćs on aurait plutót attendu un expose sur Pinfluence des Chartreux. Ce but n’est pas atteint par la conference : la liaison entre les deux ordres n*est mentionnee que sporadiquement. Une dizaine de pages esquisse, d’une maniere peu originale, histoire, principaux personnages et ecrits. On relevera plusieurs inexactitudes — ainsi toujours obsenmtie (observation) au lieu de observantie (observance) — et des references imprecises. — (L. J.)
II. Elm Kaspar, Kanoniker und Ritter vom Heiligen Grab. Ein Beitrag zur Entstehung und Fruhgeschichte der paldstinensischen Ritterorden — Die Geistliche Ritterorden Europas, Hrsg. Josef Fleckenstein - Manfred Hellmann (Vortrage und Forschungen. Herausgegeben von Konstanzer Arbeitskreis fur mittelalterliche Geschichte, XXVI), Sigmaringen, 1980, p. 141-169.
L’A. signale d’abord les differences fondamentales entre YOrdo Eguestris S. Sepulchri Hierosolymitani et YOrdo Canonicorum regidarium S> Sepulchri Dominici. L’un, ne au debut du xive siecle, est le nom donnę a tous les pelerins nobles, armes chevaliers pres du Saint-Sepulcre, et qui n*ont jamais ete groupes dans une institution bien delimitee, a lłexception de la Confrerie du Saint-Sepulcre en France, au milieu du xive siecle. Lłautre est Pordre issu du chapitre cathedral de Jerusalem, installe par les croises en 1099, et qui adopta !a vita communis en 1114, puis dressa ses propres constitutions. Cet ordre se repandit rapidement dans toute PEurope et rencontra un grand succćs qui ne devait pas se dementir apres la chute de Saint-Jean d’Acre (1290). A la fin du moyen age, certaines de ses maisons furent transferees aux Hospitaliers de Saint-Jean d*Acre ; mais en Espagne, en France et en Pologne, Pordre connut un nouveau developpement au xvc siecle, avec le monastere de Miechów (Pologne) comme caput ordinis. Entre les deux « ordres », de chanoines et de chevaliers, il n’y a eu jamais de lien, ni personnel, ni institutionnel. L’A. traite ensuite des diverses categories de membres de l5ordre canonial du Saint-Sepulcre (fratres et sorores, custodes, clientes, etc.), puis de leurs relations avec les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean. L*article est tres clair, extremement bien documente et fournit une bibliographie abondante. — (L. J.)
12. Klotz F., Das Speyer Augustinerkloster in den Revolutionsjahren 1792/93. Ein Bericht des Augustiner-Priors Emmerich Stangenberger — Archiv fiir Mittełrheinische Kirchengeschichte, 34, 1982, p. 297-353.
13. Rehm G., Quellen zur Geschichte des Miinsterischen KoUoąuiums und des Schwesternhauses Engelenhuis in Groenlo — Westfdlische Zeitschr\ft, 131-132, 1981-82, p. 9-45.
14. Loschiavo Luigi, Le comunita dei canonici regolari lateranensi in Italia — Orclo Canonicus, Series altera, 2, 1982, p. 31-47 (voir n°2).
Vue cavaliere sur les divers aspects de la vie commune dans la Congregation des chanoines reguliers de Latran, de 1402 a nos jours. On retiendra que Pintroduction, au cours du xve siecle, des pratiques des ordres mendiants — abolition du superiorat a vie, instauration d’un pouvoir centralise, suppression de la stabilite des chanoines — aura une influence negative sur la vie commune. — (P. S.)
15. Calati B., La « vita Silvestri» letta nel confronto eon i dialoghi di S. Gregorio Magno e eon la regola di S. Benedetto - Monachesimo nelle Marche, I, Fabriano, 1982, p. 363-378.
Interessa la storia generale delPordine canonico riferentesi alPopera di Gregorio Magno e la vita del suo clcro. — (L. L.)