n-.ćs. Cc.t A-dirc qu: Ics contacts sont deeidćs sclon dcc fonc-tion>. d'aprćs des critćrrs połitięucs ou operationnets, par excmple. Cela doi: iuc ajourć id. Ausi tu 'ois bien, encorc urc fots distincter.ient rimbccillitć dc cette afllrmatioo : *» Un groupe ouvcn. *»
Dc nemc que tout ic mor.de n'a'.a:t pas acces a tortes Ics ir.format.ons. nc parucipail pas a tous processus cie trasaii — c'cst e\idenr quc cela n*ćtait pc.i possibic. de mime qu'il es! ćyident quc tou: Ic monJe ue pouvait pas :ouf savoir. Cnacun avait les .aformauons qui lui ćtaien: necessaires pour pouvoir faire ce qu'il faisatt. Ccst-a-dirc quc c'ctaii U foncuon qui dc-terminait cela. Faire auLre chosc est unc tdiotic. imposyble, er chacun comprcr.d trćs bicn pourquoi ce r'cs: pas nćccssairc. — Mais ił y a une discussion complctement ouserte, dans Ics er°u-pes et enrre les »;roupcs sur !a strategie et la tacttque et aussi Li thćorie et 1'analysc : x!lc qu*ellc se deseloppe. ct evniemment aussi sur Ics principes dc 1’organisauon. Ces: un proccssus ou-veri. eollecrif de tous cctu qui lutter.t. — U es: jusie que je sadle cancrćtcmcnr :c qui me conccrne dirccurir.cn:. parce qu’i» fau: co.T.pter natureliemcnt avec Ic fai: quc si !’on es: arrete, il peut y asoir des traitres. que Ton peut subrr des pressions. que Ton peut etre toriurć. Nous sauens ce-a ct, c*est tout s im piętn en: unc condition dc For^ani,arion militair? illćjjale. d'agir comme i! est r.ecessaire, en rapport as cc Ics conoitions. Sinoc cc serait un ranussis d'idio:s.
Pour ar. groupe ątri veut comba::re, toute cct:e conncric : «Ic groupe ouvert >» significrail qu’il ne nourrait pas le faire, parce que ceła signifierait ag:r cc mmc des ignorants, co mmc des gens qui nc <avent pas du tout ce qu*iU font.
L’ouverture est unc trćs bonne chosc. Ics discussions ouver-tes, les relations outertes. franebes — et c’est corame cela aussi que cela se passe, trois pas cn ce qui concemc !cs dćtaiis militai-res, dest-a-dire quc la struciu re poSitique est ouvcrte, collecó-vis:e. et dans Ics commandos aussi !c style de travail est coliec-tit. mais b question des details miłitaircs, des contacts etp.. csr strictemer.t fonctionndle, coospiraiive...
Prinzing interrompt.
— II ne s'agit pas dc voir la sigr.ifica»ion du tcrmc «< ou-vcrt ». Je pensa qu’A la quesiion que vous avez posće pour ta ircisieme fois. maitre Hddniann, ii vous a cte suffisamtotnt re-pondu...
— Je ditais quc le «< groupe ouvert » — en tant que principe d'organisa:ion pour un groupe illćgal. — signifte lout simplc-ment unc siupidc dinonciation.
HCLOMann. — Est-ce qu’il y avait des membres qui excr-caicnt un contróle sur d’aufrcs membres. c’est-a-dirc c.\istaii-il ur.r fon.*tion de contróle * Tintencur du groupe. oj bten un contróle d’un groupe ?
— Commenr une « fonclior. dc contróle »*, je ne coraprcnds pas tout a fait.
heluma.nn. — Ce n’cst pas moi non plus qui peut le dire caactcment. J’ai ici la page 10221 du procćs-verbal de Li prooe-dure principale, ex:rait des dedarations de Mdller : « en plus ces membres du ooyau. ces membres diriseants exeręaicnts en pennaner.ee ua •contróle. »* Et Muller*ale un csemplc : «Si. par exemp;e. unc de ces personnes ćtail a Stuttgart — un de ces membres du noyau, commc Muller les nomrac. telephonait continueJleir.ent a Berlin pour coatróler la situauon la-bas e: pour voir si les gens marchaicnt co.T_me il faut. » «
— Dor.c telephoner, cet exemple n*a pis bescin d’expltca-tiors. II parle de hii-tr.ćmc. L’infomułion est uce condition nć-ccssaire pcur 1’action. pcur pcuvoir de cci miner la situaticn. et esidemmer.t pour voir aussi si cela marclie eturc nous, cniie ics differents groupes, c’est tout a fait dair. parce que pour pou-voir intersenir sur ccnains pcints. ii est necessaire dc savcir ce qui se passe dans d’auues villcs. Et si ceua qui etaient a Stuttgart appelaicnt a Berlin. c'etait tout a fait justc. tout a fait nor-mal, chacun faisait cela plusicurs fois par jour, lcrsque nous faisions quełque chose ensemble Ou bien lorsqu’on desait coor-donner certaincs efcoses. Parłer dc contróle alors monire vrai-rr.rnt Pimberillite complćte dc cette dćdaration.
heldmann. — Est-cc qu*il y a. ou est-cc qu’iJ y avait des avocats. membres de la R.A.F. ?
— Des asccats membres de la R.A.F./c‘est & pcu pres la mćme chose. cn ne peut qu’en rire beaucoup. Parce quc nos re-lations avcc ics avoecis sont distanciees. Des avocat$ sent des asocats, et en tan qu'avocats ils ne sont pas membres dc la R.A.F. Et nous ne vou!ions ceruinement pus d’avocats dans hi R.A.F. et nous n’en uvoo« jair.uis eu. C’est une contradiction cn soi. Si quelqu*un est avocat ii nc veut pas łtre membre de la R. A.F.. car sinon il ne serak plus asocat — ou a'ors* il faudrait une