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tr.e one machination fasciste ; aprćs la mort do Hoiger Meins. vous avcz parlr dc « mcurtrc a credit ». N'y a-t-d pas b unc comrudiction ?

R.A.F. : Cela nc vicnt pas dc nous. mais la nutrition forcćc est ur. moyen iactiquc pour cnlcvcr a la greve dc !a faim son impact vert i’cxtcr;cur : c‘est ai.tsi quc des sta tir ns mćdicaics dc rcanimatioa ont eto instaiićes dans łcs rrisoas. afin de pcuvoir dirc quc «« tor. a etc fait Alors que le plus simnlc r.*a pa^ otś taił: suppmacr risoicment ot les traitemcnis sj**aau.x ! Hoiger Meias a ćló c\ecuić ściemnieni par unc ious-nutrition systcmaii-4uc. U nui.iiion artifladie ćuul. ććs lc debet. a b prison de Wiu!ict:;une móthode pour assa&sincr. Au dćbuc, brutale, dircc-te. vioier.:c. prat:quce pour briscr b solontó, ct par la suito pra-t’.quec seulcmen: cn ąpparcnce. 400 calories par iour : ił s*agit seulement d'une ąuestion de lemps. de jours, jusqu'a cc quc l’on meurc..

Le procircur federal Buback et łcs services dc securitć cm manigance ccia cr. s’arntagcan: pour que Hoiger Mcins reste a la prison de Wittlich, jusqu'a cc qu*il soit mort. Lc 21 octobrc, le tnbunal (O.L.G.ł dc Stuttgart avait ordonnć lc transfert de Hoiger Mcins a Stuttgart au pius tard le 2 nosembre. Des ie 24 ocrobre, Buback, prccureur federal. faisait savoir au tribunai dc Stuttgart que ia datę du transfen nc pouvait pas ćire respec-tee par łcs scrvices dc/Siłreti de 1’Etat: cctre infornation n'a toutefois ćrć renduc pubiiquo qu’aprćs la mort de Hoiger Meins.

Pour tcrrr.incr, lc mćdecin dc la prison. Huttcr, a cesse conrplćtement la nutrition artifidełlc ct est pa^ti cn voyage. II faut ćgalcmcm prćciser que 1'Office federal dc!?c.\kc criminellc e:ait informć sur Fe tai des prisonniers. pendant toutc b durec de la grevc de b faim. par ics directions des prisons.

II faut souligner que Hutter. avant qu’il se retire, parce quc Hoiger etait mourant, a danandć a Dcger.hardt de lui assurer qu’il ne ferait 1’objet d’aucune plainte — dc la mćmc manierę, toutes les pbimes portees contrę Degenhardtonićtć annulćcs.

Degenhardt cs*t le mćdecin qui. duram P$te 1973, pendant la seccnde grevc de la faim & Schwalmstadt, a suppnmć l’cau « pour raisons mćdicaies » pendant neuf jours, jusqu’au coma. C’est ce mćdecin que Bt/back qualifiait de « sommite mćdicale » cn par* bnt i Frey, qui soignait alors les prisonniers dc Zwcibriiel&n.

Hoiger Meins a ćtć assassinć d’apres un plan nortant sur ła marupubtion de la datę du transfert; c’est U faille qui permet au

procurcur federal cl i U policc do&urctć dc PEtat de viser dirccic-menl les prisonniers.    *

Lc fail qu'uucun journaliscc n'ait encorc fait de rcchcrchcs li-dessus ni ne 'es ait publićes ne signific rien ouant aux iaits cux-mrmes; mais. au contraire, souligne la collaboration ct la compii-rite, ramaigame cnire les trusts de Pinformaiion, les scrsiccs dc LścunW de PEtat. lc procurcur federal. POfficc federal dc la peliee crimincllr ei les senńces seerets.

Sp»e^el: Nous n'acceptons en aucune manićre voire version du sot-disant «* meurtre a temperament » de Meins. Vcus nous donnezj’impressioo d’une psychosc dc la persecution. cc qn: se-raii triscomprchcasiblc aprćs des annees dc clandesiinitć ct dc dć-icntion. Au Spiegcl. nous avons critiquć lc comportemem du mcdpdn de la prison Hutjcr ; lc procurcur a ouveri une instruc-lion contrę Huttcr.

R.A.F.: II ne s‘agit pas dc Huttcr. il n*es: qu’un des tnedeeń-des prisons. ils n’ont rten a dccider. La rridccinc pćnilentiairc e crganisec hierarchiąuanem, et Huttcr est tout au plus l’un des persortnages qui est saisissablc. Un porc. mais un petit; ii tera tout au plus rendu respoosobie taca quc. la aussi. aucune des person nes qui connaissem Papplicaóon des peines et la fonction rreł-le dc la mćdednc penitentiaire n'y croit.

Cc que vous appeiez « criiiquer » c’esi un vicu.\ truć qui con-siste a parlcr d’« inconvenients», d’« accidcnts dc parcours» afin de les rendre incctnprćhensifcles. alors qu'en fait il ne s’agit pas d*aeddents de parcours, tnais de la societe de ciasscs, de sa justice. dc ses camps dc prisonniers.

Compte tenu de !a situauoa dans les prisons, de la demagogie fas cisie aut our dc cctte grćvc dans les media, des concerts des poli-liciens professior.nels, des reactions incontrólecs par nipport a Pactioa nott riolcntc d'un petit groupc au.x łimites de la dćfcasnre — prisonnier et isofć — comme s’il s’agissait d*unc attaąue rnili-taire (Strauss a parli dc drou de guerre), tout tend a montrer h quel point la ccuvature de legitimite du systime est devoree par ses criscs politiques ct ćconomiąues.

Ccst la que vous devriez chercher une maladie, en considerant Tinterćt red qu*a PEtat dans PcxteiTnination des prisonniers dc !a R. A.F., płutót que de bavarder sur les psychoscs dc pcrsćcution.

Spiegel: Les Britanniques ont supprimć reccmmenr b nuiri-tion forcee. par excmple pour les terroristes dc P1.R.A. Les grćvcs dc la faim ćtaient terminees aussjtdt/Commcm vous compor-tericz-Yous. dans cecas ?

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