1945
CHIMIE BIOLOGIQUE
Chien la teneur du sang en NH,. Les symp-tAmcs observAs chcz 1’Homme A la suitę do cc traitement n’ont pu Atre reproduits chez lc Chien. Lcs scls de NIL n’ont pas d’effet diur6tique chez 1’anfmal, mais on constate unc forte augmentation de rammoniAmie. Le phosphate acide produit un effet analogue, tandis que CINa reste sans action.
Rechorches sur la rAtention de cr Aatine dana les conditions de vol en altitude et ses modiiications sous 1'aotion do la vitamine ; Busing K. H. et Kauff W. (Ztschr. /. physiol. Chem., 1942, 276, 87-97). — L’administration de glucose provoque une augmentation de la crAatinAmie, tandis que celle de la vitamine B, est suivic d’uno hypocrAatinóinie. L’augmentation du taux sanguin de la crćatinc, provoquAe par l’anoxAmie, est renforcAe par 1'injection de glucose et dAgresse lors de celle d'aneurine chez le Lapin. Ces deux corps favorisent tous deux la rAsistance & Taltitude.
Sur un trouble du mAtabolisme d'ori-gine Eilimentairo et sa guArison par la cystine; Hock A. et Fink H. (Zlschr. f. physiol. Chem., 1943, 278, 136-142). — Des Rats en croissance, recevant comme unique source de protAides des levures diverses. prćsentent un mauvais dAveloppement et meurent en 2-3 mois en prAsentant un foie d’aspect marbrć caractAristiquc. Ces phćno-mAnes rAgressenl lorsque le rAgime est addi-tionnA de 0,2 0/0 de cystine, 1’alimentation permettant alors une croissance aussi satis-faisante que celle renfermant 10 0/0 de poudre de lait ou de farine de Poisson. La cystine interviendrait dans ces phAnomAnes comme une vitamine et comme Rosę a constatA que la mAthionine permet de cou-vrir ó clle sculc le bcsoin en acides thioami-nAs, il est probable que la maladie par carence rćalisće tient au fait que les protAides des levures pauvres en cystine, le sont Agale-ment en methionine. Par ailleurs, les faits observAs semblent indiquer l’existence d’un róle spAcifique de la cysteinę, dont 1’intArAt en tant qu’acide aminó alimentaire ne doit, dAs lors, pas Atre sous-estimA. II y aurait intArAt b reprendre ces expćricnces cń substi-tuant la mAthionine & la cystAine.
PIGMENTS.
* Sur le taux de bilirubinę du sArum pour leąuel 1’ictAre devient directement visible; With T. K. (Acla med. scand., 1943,114, n» 4-5, 379-3821. — Ćtude portont sur 35 adultes et 46 nouveau-nAs. Le taux limite donnant la tcinte ictAriąue est, chez 1'adulte, de 2,5 mg 0/0 environ et beaucoup plus 6IevA chez le nouveau-nA: soit environ 9 mg 0/0.
* L'excrAtion de la bilirubinę dans 1’urine et sa dópendance de la bilirubinę du sArum; With T. K. (Acta med. scand., 1943. 114, n« 4-5, 426-441). — 23 cas d’hApatite et 9 cas d’ictAre par occlusion sont rapportAs, dans lesquels le sArum et les urines ont AtA cxaminćs suivant la mAthodo de Jcndrassik et Gróf. En outre, les dosages ont AU effcctućs dans 5 cas d’ictAre hAmo-lytlque, ainsi que des recherches sur les variations, au cours de la journAe, de la bilirubinę du sArum dans 5 cas d’hApatite.
Ćtude des sels biliaires dans la bile bumaine. Action de quelques cholArA-tiques; Steenebruggen A. C. (Beu. belge Sci. mŁd., 1943, 15. 45-66). — Dosage des sels biliaires au photomAtre de Pulfrich, aprAs une rćaction de Pettenkofer, modifiAe selon Herzfeld et Haemmerli; mesure de la choIArAse chez des sujets cholAdocostomisAs aprAs administration de sulfate de Mg, de salicylate de Na, d’acides biliaires piirifiAs, de boldine, etc.
* Influence des hormones sexuelles sur la formation de la mAlanine; Figge F. H. J. (Arial. Rec., 1941,79, Suppl., n°2, 21). — Exp6rienccs faites in uiiro avec diverses Solutions d’cestrone et de tyrosine-tyrosinase, auxquelles on ajoute ou non du glutathion. HypothAses concernant le mćcanisme des oxydations observśes.
RATIONS- VIT A MIN ES.
* L'effet des produits dliydrolyse de la casAine et de la casAine-dAsaminAe sur 1'aotion cataractogAne du galactose;
Moore E. L., Henderson M. D., Mitchell H. S. et Ritchie W. S. (J. Nutrii., 1941, 21, 125-133). — L'hydrolysat de casAine dAsaminAe a une action plus efTlcace que celle dc la casćinc A partir de laąuelle il a AtA prAparA. Les acides diamino-carboxyliqucs assurcnt une protection encore meilleure que Thydrolysat entier.
* L'effet de la chaleur sAche sur la propriAtA anticataractogAne de certains protAides; Henderson M. D. et Mitchell H. S. (.7. Nutrii., 1941,21, 115-124). — Le chauffage, qul diminue la valeur nutritive des protAides, diminue aussi, mais dans d'autres proportfons, 1'action protectrice exercAe par 1’albumine d’ceuf, la casAine, la fibrine, etc., chez des Rats exposAs A la cataracte par 1'injection de galactose; la propriAtA onticataractogAniąue est donc lo fait d’aut.res groupements amlno-acides que ceux qui favorisent la croissance.
* Cereales et racbitisme. XIII. Acide phytiąue, acide nuclAiąue de la levure, phosphatides du Soja et sels inorganiques comme sources de pbosphore pour la calcification des os; Krieger K. H., Bunkfeldt R.t Thompson C. R. et Steen-bock H. (.7. Nutrii., 1941, 21, 213-220). — P de 1'acide nuclAique de la levure et des phosphatides du Soja est utilisA par l'os cn voie de calciflcation dans la mSme propor-tion que P inorganiąuc. P de 1'acide phytiąue 1'est notablemenl moins, mais 1’adminis-tration de vitamine U aux Rats augmente son assfmilation dans une beaucoup plus forte proportion que celle des deux premiers acides; il reste cependant un AlAment qualitativement mćdiocre de la production de tissu osscux.
* Effets de la dAficience de la para-tbyrolde, du calcium et du pbosphore alimentaires sur des Rates gestantes;
Bodansky M. et Duff V. B. [J. Nutrit 1941, 21, 179-192). — L’insuirisance parathy-roldienne diminue la fśconditA, prolonge la geslation, rAduit le nombre des petits dans les portćes et abaisse leur poias de croissance; les effets sont plus marquAs si le rAgime alimentaire est riche en P et pauvre en Ca.
* Besoin en potassium du Poulet;
Ben Dor B. A. (Proc. Scc. exp. Biot., N. Y., 1941, 46, 340-343). — Au moins 0,17 g de K par 100 g d'aliments sont nścessaires quotidiennement A la croissance normale du Poulet. La dose de 0,14 g/100 g sufllt A Aviter une forte mortalitA.
* Exp6riences de toute la durAe de la vie, concernant la dose optima de calcium A ingArer; Van Duyne F. O., Lanford C. S.. Toepfer E. W. et Sherman H. C. (.7. Nutrii., 1941, 21, 221-224). — La teneur optima des aliments en Ca est de 0,8 0/0 pour les Rats; elle favorise la croissance et la reproduction.
* DAficience grave en calcium chez des Rats en croissance. I. Symptfimes et pathologie; Boelter M. D. D. et
Greenberg D. M. (J. Nutrii, 1941, 21, 61-74). — Les Rats, recevant 10 mg Ca/100 g d’aliments sont retardAs dans leur croissance; ils deviennent rachitiques, prAsentent des hAmorragies internes, des paralysies des membres infArieurs, etc.
DAficience grave en calcium ebez des Rats en croissance. II. Changements de la composition cbimiąue; Boei.ter M.
D. D. et Greenberg D.M. (J. Nutrit., 1941,21, 75-84). — La privat.ion de Ca entratne une rapide diminution du taux de Ca, ou de Ca et de Mg dans le sang, dans les os, dans 1’organisme entier.
* Modiiications du rein ebez des Rats soumis & un rAgime dAficient en cholinę;
Christensen K. (Anat. Rec., 1941, 79, Suppl. n° 2, 14). — Ćtude histologiąue des lAsions primaires (congestion des glomArules, dśgAnA-rescence granulaire, etc.) et sccondaires produites.
* La gomme acacia ne constitue pas pour le Rat un aliment glycogAn ąue;
Monke J. V. (Proc. Soc. exp. Biot., N. Y., 1941, 46, 178-179). —Elle ne subit, en effet, aucune digestion dans le tractus intestinal: les quantitćs ingćrćcs se rctrouvent intćgra-lement dans les fAces.
L'acide galacturoniqpie est-il absorbA par 1’intestin grele et par le c61on?
Werch S. et Ivy A. (Proc. Soc. exp. Biot.,
N. Y.t 1941, 48, 9-11). — Une solution iso-osmotique et isotonique d’acidc galacturo-nique, introduite dans 1’intestin grAle ou le cólon de Chien ou dans 1’intestin grAle humain, n’y est absorbAe qu’źi concurrence de 10 0/0 au plus, ou pas du tout.
* Ćtude du besoin en cobalt des Chiens soumis a des rAgimes lactAs; Frost D.V., Elvbhjem C. A. et Hart E. B. fJ. Nutrii., 1941, 21, 93-100). — L*addition de Co au lait stimule ThAmatopolAse de ces Chiens (elle est trAs ralentie) 6 la dose minima de 0,1 mg par jour.
Identification du « facteur Riz u ; AlM-ęuiST H. J., Stokstad E. L. R.t iMecchi E. et Manning P. D. V. (J. biot. Chem., 1940, 134, 213-215). — Pour la croissance optima du Poussin, i] faut du glycocolle. Si la nourrł-ture est sufTisamment riche en glycocolle, la chondroltine a une action favonsante sur la croissance du Poussin. Une combinaison de glycocolle et de chondroltine peut rempla-cer le facteur Riz (facteur de croissance du Poussin n’existant pas dans la levure).
Croissance et substitution cellulaire dans l’Atude des vitamines. XIV. Sur « la mAsotrophie » et la vieillesse prAma-turAe considArAes comme maladies de carence : absence des sub stan ces de croissance; Kollath W. et Thierfelder
E. (Arch. exp. Palh. Pharm., 1941, 197, 550-570). — Sous le nom de mAsotrophie on i entend un Atat de mAtabolisme chez ranimal j qui apparalt lorsque la nourriture ne con-tient que de 1’aneurine, en quontit6 normale,
A l’exclusion de toute autre yitamine et de j toute substance de croissance. Les substanccs minArales peuvent Agalement faire dAfaut. ' Cet Atat mAsotrophique amAne les maladies ^ de vieillesse: troubles graves du mAtabolisme calciąue, atrophie rAnale emphysAme pulmonaire, etc., parfois aussi cataracte, oedAme, ictAre, sarcome spontanA, kystes. J On trouve les substances de croissance dans ! le germe de B1A, dans la levure, la Pomme i de terre crue, la Tomate,Lentille, ChStaignes;