FREQUENCE MONDIALE 55
en Birmanie. Tou$ ces foyers presentent certains facteurs communs: ces regions sont en rapport etroit avec des syst&mes hydrographiąues superfi-ciels, leur densitć de population est elevee sur le littoral ou k proximitć, et leur altitude d’une ąuinzaine de mśtres au-dessu$ du niveau de la mer. On peut supposer que, k la suitę de mesures d^assainissement, la surface de certains de ces foyers a diminue au cours des derntóres annees, et que les zones d?endćmie d’ou 1’mfection pouvait $e propager etaient certainement tr&$ etendues a Porigine.
FIG. 1. ENDĆMICITĆ CHOLĆRIOUE DANS L'JNDE ET AU PAKISTAN, 19M-45
Lo degrś d'endśmicitś est indiquó par rapport au systeme f1uvial par les difteronces de densltó des points. Ce dogr$ esteaprim^parletau* de mortafitś armuel moyen par cholera au cours des 15 annóes pendant lesąuelles la fr$quence a ćtć la plus faible, au cours de la pćrlode 1901-45
On a maintes fois soutenu, en particulier Bryden (1874) et Macnamara (1876), que le Bengale, foyer principal d’endćmie, avait toujours constitue le reservoir d’infection et servi de point de depart aux pandemies de cholera. Cette opinion $e fondait sur le fait que Pexistence reconnue de foyers d*en-demie au Bengale et k proximite remonte a 1817 et que, nulle part ailleurs dans le monde, le cholera n’a reusst k s^tablir de manidre aussi permanente. Bień que la situation des foyers endemiąues de PInde confirme ce point de vue, il serait oiseux de chercher k delimiter Porigine locale d*une poussće