blanc, de chaque cóte duquel courait un mur d’enceinte.
— Voila, messieurs.
Nous avons pousse le portail mais j'avais eu le temps de remarquer, a droite sur le mur, une plaque de bois ou etait inscrit en lettres simili-chinoises : Moulin Yang Tse.
— Moulin Yang Tse? ai-je demande au notaire.
— Oui.
II hochait la tete, l’air gene.
— Pourquoi « Yang Tse » ? a demande Poncie Alex, en nous considerant d’un oeil inquiet.
Le notaire n’a pas repondu et nous etions deja dans le jardin.
La-bas, au fond, en partie cache par deux hetres pourpres, je distinguais une sorte de bungalow. A mesure que nous nous en approchions, je decouvrais qu*il etait construit sur des pilotis et que son toit de tuiles se composait de pans superposes et releves. Un homme de grandę taille et aux cheveux blancs se tenait debout sur la veranda et agitait le bras a notre intention. II descendit 1’escalier de bois et vint vers nous d’un pas souple. II avait un collier de barbe tres soigne qu'il n*arretait pas de caresser, et de gros yeux bleus.
— Monsieur Abott, dit le notaire, en nous designant 1’homme.
— Franęois Aubert et mon neveu, dit 1’oncle Alex d’une voix mondaine.