Dorota Rucińska
Rome aux yeux de Joachim du Bellay
à la base du sonnet 83 des “Regrets”
Rome était le berceau de Renaissance et la capitale des artistes aux XV et XVI siècles. Le voyage en Italie pouvait être considéré comme la réalisation du rêve de tout humaniste. Pourtant, Joachim du Bellay , le poète français qui part pour Rome en 1553, comme secrétaire de son oncle, le cardinal Jean du Bellay eprouve ce voyage comme un veritable exil de 4 années. Le fruit de sejour en Italie est entre autres le recueil de 191 sonnets « Les Regrets » où le poète exprime sa nostalgie du pays natal, la désillusion et la satire du monde romain.
Sonnet 83 des « Regrets » présente l'image de Rome et le tableau de société italienne. Du Bellay pour s'exprimer a choisi la forme du sonnet, généralement réservé à la poésie amoureuse. « Il y a un décallage entre la forme et le contenu qui n'a rien à voir avec l'amour et mêle une plainte personnelle déchirante aux accents d'une âpre satire » Sonnet c'est le poème de 14 vers de longuer identique (ici 12 syllabe, c'est-à-dire en alexandrin) répartis entre deux quatrins et deux tercets. Le poète utilise la structure des rimes dite « marotique », qui se terminent par un quatrin à rimes embrassés ( a b b a - a b b a - c c d - e e d). Ce sont le plus souvent les rimes riches ( b, c, d, e) et feminines(a, b, c, e) ou suffisante (a) et masculine(d).
Le poème commence par l' apostrophe à Robertet, on peut donc supposer que c'est une lettre à lui. Robertet était petit-fils du secrétaire des Finances sous Charles VIII, Louis XII et François I. Il était aussi de passage à Rome mais ses impressions devaient être bien differentes que de celles de Du Bellay. Le poète fait même une distinction entre Rome-ci ( celle qui voit Du Bellay) et Rome-là (celle dont Robertet lui a parlé). Le sonnet est construit sur une antithèse entre 6 premiers vers et 8 derniers qui illustre un contraste entre la ville du présent et du passé et un décalage entre les attentes de l'auteur et la realité à laquelle il était confronté. « C'est le déchirement et la déception du poète que traduit ainsi une pensée constamment antithétique ». Le moi lyrique énumère les éléments qui créait l'atmosphère de Rome autrefois : la paix, le bon temps, la musique et le bal ; mais tout cela c'est le passé. La ville de rêves lui a paru comme le lieu de la geurre, de la misère et de la débauche.
La suite du poème présente en détails l'image de Rome et ses habitants. « L'auteur brosse sans complaisance le tableau de la société italienne. ». Dans le premier tercet l'auteur décrit, à l'aide des adjectifs expressifs, les représantantes des métiers differentes (tels que l'artisan, l'avocat et le marchand). L'auteur atttribue pour chacun de professions seulement un adjectif mais très précis et très significatif. (l'artisan débauché, l'ocieux avocat, le pauvre marchand) « Du Bellay opte pour une simplicité qui est l'effet d'un art conscient et maîtrisé. Simplicité dans la satire ».En utilisant une courte forme du sonnet, il attaque les vices de la Rome. « Joachim innovait un sonnet satirique et dans l'espace de 14vers faisait tenir tout un portrait humoristique tout un tableau des moeurs »
Dans le deuxième tercet l'auteur présente l'image de la Rome tourmentée par la guerre. Il évoque l'ambiance de la ville à l'aide des détails, il cite ce qu'il voit et et ce qu'il entend. On peut remarquer une corrélation contrastive entre les substantifs de la quatrième et de la deuxième strophe : la tempête et les soldats contre la paix et le bon temps ; les tambourins ( c'est -à- dire les tambours de guerre) contre la musique et le bal. Le dernier vers du sonnet se réfère directement aux événements du mai 1527 où Rome a été conquise par les Impériaux et les habitants restaient longtemps marqués par le souvenir de ces horreurs. En plus, le sonnet rend un peu l'atmosphère de la panique et de l'inquiétude aux temps des guerres et d'une instable situation politique en Europe.
Joachim du Bellay a enrichi son poème des figures stylistiques. Dans le premier quatrain il a introduit une anaphore (« on n'y fait plus ») pour souligner la dégradation de Rome par rapport au passé. Dans le quatrain suivant il utilise une antonomase ( Mars pour la guerre) et une anadiplose (Mars y est ordinaire, ordinaire la faim, la peine et le souci) pour souligner l'adjectif « ordinaire » et accentuer une quotidienneté du malheur et de la misère. Dans le septième vers il y a une allitération d'une letrre « r ». Tout le sonnet comprend beaucoup d'énumérations grâce auxquelles le poète donne un portrait assez complet de la ville. Henri Weber ajoute qu' « il y a , dans le détail de la construction des vers parallèles, de très subtils recherches de symétrie et de dissymétrie »
Rome devient pour Du Bellay une cause d'une grande déception . Le poète critique les vices de Rome et « pose sur le monde qui l' entoure un regard amusé, ironique ou indinié ». On peut remarquer qu'il se sent mal dans tel monde. Enfin, il ne faut pas oublier que c'est la Rome décrit par le Français exilé qui avait grande nostalgie de son pays natal et cette image de la capitale italienne est peut -être exagéré.
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Przykład:
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2A. Mickiewicz, Pan Tadeusz, [w:] „Dekada Literacka” 1989/4, str. 3 - 33
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Przykład:
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3Słownik polsko-litewski, pod red. A. Mickiewicza, Warszawa 1989, str. 89
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Przykład:
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4A. Mickiewicz, Pan Tadeusz, [w:] Romantycy polscy, pod red. J. Słowacki, Warszawa 1989, str. 34 - 67
Litterature texte et documents Moyen Age XVIe siècle, Editions Nathan, 1988, p.339
Yvonne Wendel-Bellenger, „Les Regrets 1558 Notice”[dans] Les Regrets, Joachim du Bellay, Libraire Larousse, 1975, p.28
ibidem, p.29
Historie de la Litterature Française Moyen Age, XVI e ,XVII e, Editions Nathan, 1998
op.cit., p.339
Georges Grente, Dictionnaire des Lettres Françaises. Le XVI siècle. Atrhème Fayard , 1951
Henri Weber , La Création poétique au XVI e siècle en France, 1956, p.423
Robert Mauri, La Poésie des origines à 1715, Librairie Armand Colin, 1968, p.80