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Safil dirent ceci a David, inais il leur repondit: „Pour devemr gondre du roi, il fant de grandes ricliesses, et une familie distinguće; mais moi, je suis pauvre, et ma familie ne se distingue en ricn.” Les serviteurs de Safil rapporterent ces paroles a leur maitre qui leur ordouua de dire aDayid: Que le roi, youlant se venger desPhilistins, ne lui demandait que cent de ces enueinis tues par liii seul. Or le dessein de Safil etait de faire tomber iufailliblement David entre les idains des Pliili-stiiis. Dayid se fiant a Dieu, agrea la proposifion , et peu de jours apres il marcba contrę les Pliilistins, en tua deux cents, et se presenta au roi. Safil ne pouvait plus lui refuser sa lilie Micliol, et yoyant clairement que le Seigneur etait avec David, il conęut pour lui une liaine qui croissait de jour en jour.

Amltle de Jonatlias pour Iłavid.

I)ieu, pour sauver son fayori de la haine implacaple de Safil, suscita en Jonathas sou Cis une telle amitie pour David qu’il faima comme lui nieme, et ils firent une etroite alliance ensemble. Un jour Safil parła aJo-natlias et a tous ses officiers pour les porter a tuer David; mais Jonathas en donna avis a son ami, lui recommaudantde se retirer dansuu licu secret, et de s’y tenir eaclie pour quelque temps. „Pour moi, ąjouta-t-ii, je parlerai de vous a mon pere, et je yieudrai vous dire tout ce que j’aurai pn appreudre a votre egard.” Jonathas tint sa prornesse et dit A son pere: „Seigneur roi, ne faites point de mai a David votrc serviteur, qui vous a rendu tant de services importans. ’ II a expose sa vie en eombattaut contrę le Philistin Goliafh, ‘ et c’est