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reduit a une exfreme pamrefe, il liii prfita dix fnlcns d’argent qne Salmanasśar, roi des Assyriens, lni avait donnes. Sennackerib successenr de ce roi, ne liii fut pas si favorable; il poursuivait les Juifs avee mie liaine acharnee, et comme Tobie le.s ^onsoiait pendant leur vie, et enterrait apres leur mort, malgre la defense du roi, eelui-ci voulut le faire mourir; maisTobie sut eviter sa firreur, en se eadiant eliez des amis qu’il s’etait faits par sa charite et par ses manieres oblige-antes; la confiscation de ses biens ne diminua nulle-ment ses bonnes oeuyres.
Cependani Dietl, yonlant epromer la piete de Tobie, perrnit qn’une hirondelle lui flt perdre la vne, en lais* sant tomber de sa fiente dans ses yeux. Tobie soufirit avec la nieme resignation sa eecite, sa pauyrete et les caprices de sa femme querelleuse, qui ne cessait dc lui reprocher sa probite qn’elle regardait comme la cause de ses malheurs. 11 trouva une gramie consolation dans lin fils digne de lui, qui fut toufe la joie de sa vieillesse. La detresse de Tobie s’augmentant de jour en jour, il priaDieu de raffrancbir de la vie. Dans l’es-perance qne sa priere serait exaucee, et que sa der-niere lieure approcliait, il fit venir son fils, lui flt des ex!iortations pleines de sagesse et de devotion, et lui recommanda d’aller trouver Gabelus et de retirer les dix talens qu’il lui avait pretes. Le jeune Tobie suivit les conseils de son pere et alfa a Rages, ville ou de-meurait Gabelus, accompagne d’un jeune bomme d’une beaute extraordinaire, qui s’etait olfert de lui senir de guide. Apres un jour de voyage, le jeune Tobie se la-vant les pieds dans les eaux du Tygres, une enor-me baleine voulut se jeter sur lui, mais son couduc-teur tua ce poisson, et recommanda a Tobie, d’en