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1. La E.401 en tśte du Sud-Express. Remar-quez la prśsence du fourgon generateur de vapeur, a l'arriśre de la locomotive, pour te chauffage des rames alors que la machinę etait eguipee pour le chauffage eleclrigue.

2.    (En haut) La E.401 du P.O dotee d'une transmission par bielles hyperstatique. Photo : Collection Th. Leleu

3.    (Ci-dessus) La E.402 possedait, quant a elle, une transmission par bielles isostatique.Ces deux prototypes devaient permettre de choisir quel etait le meilleur systeme de transmission. En fin de compte, c'est la transmission individuelle qui s imposa avec les E.500 ! Photos 1 + 3 : Collection J-P. Ceai

E.401 et E.402

-la E.401, avait une transmission de Kandó, a bielles hyperstatique, presen-tant une triangulation rigide, reproduisant le schema mis au point sur les machines triphasees italiennes.

- la E.402 tut dotee, quant a elle, d'une transmission Kandó-Parodi, a bielles iso-statique, en formę de V et sans triangulation, autorisant des liaisons elastiques entre l induit du moteur et les tetes de bielles, deja appliquee sur les locomoti-ves a 600 Volts type 1D1 E.21 a E.25, livrees en 1919-1920.

Caracteristiques techniques

Partie electrique

Les deux machines possedaient quatre moteurs fonctionnant sous courant conti-nu 1 500 V.

La E.401 f ut dotee de moteurs TB 115, de-veloppant 1 050 ch, pour un poids de 13 000 kg, la E.402, de moteurs TBS, va-riantes des precedents, qui possedaient des enroulements de compensation, qui, a grandę vitesse, devaient permettre une diminution de la force contre-electromo-trice. lis developpaient 1 100 ch pour une masse de 13 150 kg.

La masse enorme des moteurs etait la consequence du principe de transmission par bielles. En effet, les moteurs devaient tourner a la meme vitesse de rotation que les roues. Celles-ci, d'un diametre assez eleve, 1 750 mm, tournaient donc assez lentement. De cefait, chaque induit devait accepter des intensites elevees, justifiant de forte sections de cuivre.

Ainsi, 1'induit de 1,41 m de diametre du TB 115 comportait un collecteur de 650 lames, celui de 1,36 m de diametre du TBS 115, 670 lames.

Dans les deux cas, il y avait huit lignes de balais a trois balais par ligne. L'equi-pement electrique etait composś de contacteurs individuels electro-magne-tique de 100 kg chacun, et il y en avait 61 sur la 402. soit 6,1 tonnes pour les seuls contacteurs.

Le conducteur pouvait isoler un moteur depuis le poste de conduite. Une manette permettait de commuter le sens de marche de chaque moteur, le manipula-teur central commandait, quant a lui, les couplages.

Ces machines furent dotees d'une position de demarrage automatique, fonc-tion originale pour l epoque. Cependant, cette inovation ne permettait pas une re-trogradation des crans, et imposait alors

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